Tarte Crabestragon

  • 1 pâte brisée
  • 450 g de chair de crabe (frais si possible, sinon, en boîte mais très très bien égouttée, genre mise dans la passoire et écrasée avec de petits poings rageurs, au minimum)
  • 30 cl. de crème fraîche
  • 1 bonne cuillère à soupe de moutarde (si possible, la mi-ancienne, mi-neuve de maille, s’appelle pas « fins gourmets » pour rien, celle-ci)
  • 2 grosses cuillères à soupe de parmesan
  • 1 citron
  • 1 demi-botte d’estragon (ou 1/4 de boite d’estragon surgelé)
  • 2 oeufs
  • sel, poivre

Préchauffer le four à 180 °C (th. 6).

Cuire la pâte à blanc, recouverte de papier d’aluminium pour qu’elle ne dore pas (l’astuce, c’est de recouvrir de près la pâte de papier d’alu, et de lester avec du riz ou des noyaux d’abricot), 15/20 minutes.

Pendant la cuisson de la pâte, dans un saladier, mélanger tous les ingrédients. Je précise tout de même qu’on ne met pas le citron tel quel, mais qu’on met dans le mélange le zeste et le jus . Si on utilise de la chair de crabe fraiche, attention aux petits bouts de cartilage ou de carapace !

Saler, poivrer, rajouter ce qui vous chante (perso, je mets un peu de tabasco vert pour relever le tout), mettre dans le fond de tarte précuit et retour au four pour 35 à 40 minutes.

C’est meilleur froid, car, chaud ou tiède, le goût du crabe est masqué par l’estragon.

Bon, c’est sûr, la chair de crabe, ça sent pas la crise, mais on peut remplacer par du haddock émietté, voire du thon en boîte (mais là, en fait ça n’a plus grand chose à voir avec la recette de base…).

Tourte au poulet

Pour 4 personnes

  • 300 g. de blanc de poulet (2 gros blancs)
  • 200 g. de petits champignons de Paris
  • 300 g. de petits oignons
  • 80 cl. de bouillon de poulet/volaille
  • 50 g. de beurre
  • 50 g. de farine
  • 10 cl. de crème fraîche
  • 2 pâtes brisées
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 cuillère à soupe de thym

Préchauffer le four à 200 °C (th. 7).

Porter le bouillon à petite ébullition. Y faire pocher les blancs de poulet entiers 10 minutes. Retirer les blancs, les couper en petits morceaux et les mettre dans un saladier. Dans le bouillon, mettre les oignons (si vous n’avez pas trouvé de petits oignons – 2/3 cm de diamètre – vous pouvez couper les oignons en 4 ou 6) pour 4 minutes puis ajouter les champignons (même principe que pour les oignons) pour 5 minutes. A l’aide d’un égouttoir, retirer les légumes et les mettre dans le saladier avec le poulet.

Monter le feu sous la casserole, ajouter le thym et laisser réduire jusqu’à 30 cl. Pour surveiller le volume, perso, je reverse régulièrement le bouillon dans mon verre doseur. Une fois arrivé à 30 cl. en réduction, reverser le bouillon dans le verre doseur et le mettre de coté.

Dans la casserole, faire fondre le beurre à feu moyen , puis ajouter la farine et travailler le tout jusqu’à ce qu’on ait une pâte homogène, texture proche du PlayDoh (c’est ce qu’on appelle un roux, ça sert de base notamment à la béchamel, dans ce cas, on ajoute du lait au fur et à mesure), puis verser petit à petit le bouillon sans cesser de remuer, jusqu’à obtenir une belle pâte lisse et épaisse qui se détache des bords de la casserole (ça se fait assez vite, pas plus de 3 minutes), ajouter la crème, bien mélanger et verser la pâte obtenue sur le mélange poulet-oignons-champignons et bien mélanger.

Laisser refroidir tranquillou, le temps d’étaler dans un plat à tarte la 1ère pâte brisée. Y répartir de façon uniforme la préparation et recouvrir de la 2ème pâte brisée. Bien souder les bords, par exemple en retournant les pâtes ensemble de manière à faire un petit boudin, qu’on fixe en appuyant dessus avec le dos d’une fourchette (en plus, ça fait joli ).

Faire un petit trou au centre et y glisser un rouleau fait avec un morceau du papier cuisson des pâtes, pour que la vapeur puisse s’échapper pendant la cuisson. Badigeonner généreusement avec le jaune d’oeuf battu dans 3 cuillères à soupe d’eau, parsemer le dessus de la pâte de quelques grains de gros sel et enfourner 35 minutes.

J’ai chopé cette recette dans un bouquin de Gordon Ramsay, un chef écossais connu pour ponctuer toutes ses phrases de « fuck« , je n’ai donc pas, pour des soucis de bienséance, retranscrit la recette au mot près !

La tourte obtenue est bien crémeuse, et pas trop étouffante, on peut l’accompagner d’une salade bien sûr, mais je trouve qu’elle se suffit à elle-même. Faut juste compter 3/4 d’heure pour la préparer (la réduction de bouillon est assez longue, entre autres).

Galette des rois

Pour une galette

  • 125 g. de sucre
  • 125 g. de farine
  • 2 oeufs
  • 4 jaunes d’oeufs
  • 0.75 l. de lait
  • 1 gousse de vanille
  • 20 macarons aux amandes, écrasés (amaretti si possible)
  • 50 g. de beurre
  • Quelques gouttes d’extraite d’amandes amères ou un bouchon d’amaretto
  • 2 pâtes feuilletées toutes faites (On peut bien sûr les faire maison. Mais sérieusement, c’est juste pas possible tellement c’est long ET chiant)
  • 1 jaune d’oeuf et un peu de lait

Préchauffer le four th. 7/8 (220°C).

Dans une casserole (en prévoir une grande), travailler à la cuillère le sucre, la farine, le sel, les oeufs entiers et les jaunes.
Dans une autre casserole, faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue en deux.
Verser le lait (en ayant retiré la gousse de vanille) dans la première casserole et faire prendre sans arrêter de remuer à la cuillère sur feu moyen à vif pendant 2/3 minutes.
Hors du feu, ajouter les macarons écrasés, le beurre coupé en petits morceaux et l’extrait d’amandes amères (ou l’amaretto).

Laisser refroidir.

Étaler la 1ère pâte feuilletée, y mettre la frangipane pas trop chaude (sinon, elle ramollit la pâte), en faisant attention de ne pas en mettre sur 1.5 cm en partant du bord. Placer une fève si on veut, mouiller le bord de la pâte qu’on a laissé vide et rabattre délicatement la 2ème pâte feuilletée sur le tout en appuyant sur les bords pour assurer une bonne soudure.

Badigeonner généreusement du mélange jaune d’oeuf + lait et enfourner pour 20/30 minutes.

Eviter de la servir à la sortie du four, sinon, vous allez être responsables de brûlures assez sévères .

Pour l’anecdote, et se la péter un peu aussi, la recette de frangipane présentée est celle mise au point par M. Frangipani, parfumeur de son état, qui officiait en France sous le règne de Louis XIII. La recette originale est 4 fois plus volumineuse (les oufs!!), et déjà, là, y’a de quoi faire une galette plus qu’honnête. Merci à ma môman de m’avoir refilé la recette qui vient d’un Larousse gastronomique vieux comme pas permis !!

Chinois au Nutella

Pour un chinois

  • 55 g. de beurre fondu
  • 1 gros oeuf
  • 10 . de lait
  • 25 g de sucre en poudre
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 260 g. de farine (T45, autrement dit de la francine ou assimilée)
  • 1 sachet de levure du boulanger (à ne pas confondre avec le sachet de levure alsa, le rose)
  • La dose sa race de Nutella

Pétrir ensemble tous les ingrédients à la main pendant un bon quart d’heure et laisser reposer la pâte à l’abri du froid et des courants d’air pendant 1 h., ou, si vous êtes le roi de l’équipement qui sert à rien, balancer tout dans la machine à pain, programme « pâte seule ». En ces périodes de fêtes vous devriez trouver assez facilement une maman/frangine/copine qui s’est fait refiler une MAP, tout de même ! .

Étaler au rouleau sur un plan de travail fariné la pâte jusqu’à ce qu’elle fasse à peu près 1/2 cm d’épaisseur, et étaler plus que généreusement du nutella sur toute la surface (mais alors youpi tagada la dose, hein, on est pas cheap, on balance).

Rouler la pâte et la couper en 7 morceaux que l’on place verticalement dans un moule à manqué recouvert de papier sulfurisé. Laisser reposer 2 heures, le temps que tout ça double de volume, en effet, au moment de placer les morceaux, ça fait un peu pitié, mais en gonflant, ça commence à avoir de la tronche.

Pour éviter que le levage ne foire, je place directement le plat dans le four froid, au moins ça craint rien.

Badigeonner le chinois gonflé d’un mélange de 5 cl. de lait et de 10 gr. de sucre (deux morceaux, autrement dit). On n’est pas obligé de tout utiliser, le but n’est pas d’apprendre à nager le crawl à la pauvre brioche.

Enfourner pour 20/25 minutes dans un four que l’on aura préchauffé à 180°C/th. 6 le temps de faire le badigeon.

Si vous pouvez le servir tiède, c’est le top !!

Alors ça à l’air plus compliqué que ça ne l’est en fait, y’a franchement rien de sorcier, mais alors, bordel, que c’est loong !! Vaut mieux pas essayer de préparer ça pour un p’tit déj, sauf à se lever à 3 heures du matin, entre le pétrissage, les levées, la cuisson, etc, ça prend quasiment 5 heures. D’un autre coté, sur ces 5 heures, y’en a bien 3 et demi où on peut faire autre chose, c’est pas non plus super prenant.

Langouste sauce vanille

Pour 4 personnes:

  • 4 queues de langouste
  • 30 cl. de vin blanc
  • 10 cl de vinaigre de vin blanc (ou de cidre, ou de xérès)
  • 200 g. de beurre
  • 2/3 gousses de vanille
  • Poivre
  • Huile

Préchauffer le four à fond les manettes (270 °c).

Dans une casserole à feu vif, faire réduire le vin et le vinaigre jusqu’à ne plus avoir qu’un fond d’un demi centimètre à peine (à peu près 5 cl.). Cette partie-là de la recette fouette sévère (en plus ça prend facile 1/2 heure), y’a des vapeurs vinaigrées dans la cuisine qui font craindre le pire pour le résultat final et l’odeur qu’on va garder dans les cheveux, mais faut pas flipper, c’est normal. Cependant, comme on peut le faire à l’avance, mieux vaut ne pas se priver et faire ça la veille ou le matin, histoire de pas faire peur aux convives .

Réchauffer à feu doux la bouillabaisse de sorcière en y mettant la vanille. Si vous avez pu choper de belles gousses bien fraiches, les couper dans le sens de la longueur, et avec un couteau, récupérer toutes les graines en grattant bien et mettre ça dans la casserole. Sinon, il faut les couper dans la longueur et les mettre directo dans la mixture, mais là, ça nécessitera de filtrer la sauce au final. C’est plus chiant, donc beware of the gousses.

Au bout d’une minute ou deux (dès que c’est chaud), y jeter le beurre coupé en petits morceaux et fouetter avec énergie et l’instrument adéquat (aka le fouet) jusqu’à obtenir une belle sauce homogène. Poivrer un peu, et laisser reposer sur feu très doux pendant que vous faites leur fête aux langoustes.

Couper les langoustes en 2 dans le sens de la longueur (couteau type machette requis ou gros ciseau spécial) et les placer, chair vers le bas, dans un plat allant au four au fond duquel vous aurez mis 2 cuillères à soupe d’huile pour éviter qu’elles n’accrochent, puis enfourner pour 6/7 minutes (plus bien évidemment si vous avez utilisé des queues de langouste surgelées).

Vous pouvez servir ça avec du riz, ça le fait pas mal.

Vous avez sans doute remarqué que c’était un peu plus complexe que d’habitude, mais bon, quoi, c’est Noël, on peut faire un effort

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