Sirop de Liège

Pour un malheureux pot qui ne durera pas bien longtemps:

7 poires (des Williams)
3 pommes (des Golden)
1 verre d’eau (du robinet)
120 g. de sucre (en poudre)
Dans une grande cocotte, mettre les fruits coupés en quatre (avec la peau, les queues, les pépins… tout sauf les étiquettes!) et l’eau. Porter à frémissement et laisser cuire à couvert tout gentiment pendant 2 heures. Vraiment tout doucement, sinon, les fruits vont cramer et vous coller un caramel épais ça comme dans le fond de la cocotte, dont vous ne viendrez à bout qu’après 2 longues nuits de trempage et une bonne demi-heure de grattounette. Ça sent le triste vécu, hein ?

Passer les fruits au chinois et récupérer le jus+pulpe dans une grande casserole. Si vous n’avez pas de chinois, une bonne vieille passoire pour égoutter les pâtes fera l’affaire.

Ajouter le sucre et faire chauffer à feu moyen en remuant régulièrement, pendant grosso modo une heure, jusqu’à obtenir une texture entre la confiture et le caramel.

Verser dans un pot (préalablement ébouillanté si possible), et garder au frais.

Point de bouchons dans cette recette belge, trouvée dans le livre de recettes de « La mère de famille », mais juste des fruits et du sucre à haute dose. Le différentiel volume des fruits au départ –> volume de sirop dans le pot en dit long sur la grande concentration en saveur des fruits. Pour utiliser un terme plus adéquat, c’est foutrement goûtu !!

Là sur la photo, le sirop ressort assez sombre, et effectivement il l’était (probablement dû à la cuisson un peu pyrolitique des fruits), mais avec des poires Conférence et sans louper la cuisson (hum), on obtient un sirop beaucoup plus clair et doré. En tout cas, dans les deux cas, le goût est nickel!

Les pommes ne ressortent pas, mais je pense qu’elles sont plus là comme agent de texture, les poires par contre, conjuguées avec le caramel, c’est assez somptueux. C’est très très bon sur de la brioche, mais ça se défend aussi sur des biscottes. Faut avouer que sur du pain frais c’est bon aussi, enfin bref, vous aurez compris l’idée. Ça prend un peu de temps, mais peu d’effort et pas beaucoup de présence devant la casserole, si vous avez des fruits un peu tapés, c’est farpait !!

 

 

Gâteau Lyonnais

Pour un gâteau de 6/8 personnes :

200 g. de beurre mou
150 g. de sucre
1 sachet de sucre vanillé
4 œufs
300 g. de farine
1/2 sachet de levure
1 petite boite (2/4) de poires au sirop
1 grosse boite (4/4) d’abricots au sirop
150 g. de pralines roses
Préchauffer le four à 180°c (th.6).

Mélanger le beurre avec les sucres jusqu’à obtenir une crème. Ajouter les œufs, puis la farine et la levure, et bien mélanger.

Dans un moule à manqué beurré ou en silicone, étaler 1/3 de la pâte.

Recouvrir avec les poires coupées en fines lamelles.

Ajouter le 2ème tiers de pâte, et étaler une couche d’oreillons d’abricots.

Étaler avec harmonie les pralines préalablement explosées au casse-noisettes ou au pilon, ou au pic à glace, ou même à la main pour les martialistes avertis.

Pas de panique si ça fait des minis-miettes de pralines, elles vont fondre et colorer la pâte, et les gros morceaux assureront le croquant.

Recouvrir du reste de pâte et au four !!
gateau lyonnais 2
Au bout de 10 minutes, baisser la température à 160°C, puis 15 minutes plus tard, baisser encore à 150°C et laisser 30 minutes. Là, éteindre le four, mais laisser le gâteau dedans sans ouvrir la porte encore 15 minutes.

Une fois sorti, bien le laisser refroidir, et le servir à température ambiante, vaut mieux éviter le frigo qui fait perdre le côté croustillant des pralines.

Bien sûr, on peut utiliser des pralines « de base » marrons, mais avouez que le côté « Y’a des trucs roses dans le gâteau !! », c’est choupi-kawaï en diable.

En tout cas, à table visuellement il claque, et au goût il ne déçoit pas !

Cookies 18 – Crème de marrons

Pour une trentaine de cookies :

240 g. de farine
1/2 sachet de levure chimique
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
50 g. de sucre en poudre
50 g. de sucre roux
1 œuf
250 g. de crème de marrons
80 g de beurre mou
150/200 g de poires séchées coupées en petits bouts(ou tout autre fruit sec qui, selon vous, le ferait grave sa mère avec de la crème de marrons)

Mélanger tous les ingrédients dans l’ordre.

Laisser refroidir la pâte 1 heure au frigo et préchauffer le four à 200°C (th.6/7), histoire qu’il soit fin prêt à cuire quand la pâte sera froide.

Rouler des petites boules de la taille d’une grosse noix et les poser sur une plaque recouverte de papier cuisson.

Les aplatir un peu avec la mimine et les cuire 13/15 minutes suivant leur grosseur. Ils se sont étalés d’un quart, grosso modo, donc il faut laisser 2/3 cm. entre chaque cookie au minimum.

Laisser refroidir sur grille, ou sur la plaque si vous avez la flemme.

Le goût de marrons est assez présent, par contre pour les poires j’aurais du y aller plus franco, mais le découpage cessa, faute de combattants… J’aurais dû en prendre plus !! Du coup dans la liste des ingrédients, j’ai doublé par rapport aux cookies sur la photo. Autant que mes gourances servent à quelque chose

 

Tarte d’hiver (Mince Pie maison)

2 pâtes brisées
2/3 pommes selon leur taille, plutôt acidulées
2/3 poires selon leur taille
180 g. de cassonade
125 g. de beurre
180 g. de raisins secs blonds
90 g. de raisins secs de Corinthe (les bruns, hein, par opposition aux blonds)
90 g. d’écorces d’orange confite coupées en petits dés
2/3 cuillères à soupe de jus de citron (un bon « pschitt » de la petite bouteille jaune magique)
2 cuillères à café de cannelle en poudre
1 cuillère à café de noix de muscade râpée
12.5 cl. de jus de pomme
6 cl. de cognac

 

Dans une casserole, mélanger tout sauf le cognac (euh… et les pâtes brisées), porter à ébullition en remuant constamment puis baisser un peu le feu et laisser blobloter 30 minutes en remuant de temps en temps. Ça sent bon, mais d’une force ! Une fois hors du feu, ajouter le cognac et bien mélanger. On doit obtenir une sorte de mélasse épaisse.

Laisser tiédir et pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C (th. 6). L’idéal, c’est même de pouvoir faire le mélange aux fruits quelques heures avant, voire la veille, car le mélange, froid, risque moins de rendre la pâte du dessous toute ramollo.

Étaler la première pâte dans un moule à tarte, ne pas couper les bords tout de suite, la remplir du mélange aux fruits.

Couper la 2ème en bandes d’1 cm d’épaisseur grosso modo pour les assembler en croisillons. Si ça vous semble compliqué, mater les travaux manuels de votre petit frère/cousin/voisin de CP. En fait c’est faisable. Si, si. Si vraiment ça vous semble insurmontable (pffff, j’te jure), enlever une bande sur deux et les poser juste à 90° sur les autres (c’est juste *soupir*, m’enfin, je dis ça, je dis rien). Par contre, vaut mieux faire ça sur le papier cuisson, et après, remettre au frigo 15 minutes, histoire que ça soit bien ferme, comme ça, on retourne d’un geste vif, précis et gracieux l’ensemble des bandelettes d’un coup sur la pâte, et hop.

Appuyer sur le bord de la tarte pour souder les bandes au tour, badigeonner les bandes d’un jaune d’œuf battu dans 2 cuillères à soupe de lait et enfourner pour 40/45 minutes. Attention à ce que les bandes ne crament pas trop, si ça commence à trop foncer, recouvrir le tout d’une feuille d’alu.

Cette tarte apporte beaucoup de réconfort (ça va de paire avec les calories) en ces temps glacés où l’extérieur en général devient inhospitalier et où la plénitude ne peut se trouver qu’au fond du canapé devant un bon jeu/film/JT de TF1 (nan, j’déconne). On peut jouer sur les épices, sur du « tout pomme », ou du « tout poire », mettre de l’abricot sec à la place de l’orange, etc, etc.

Et oui, on trouve des garnitures en pot toutes faites (chez marks & Spencer pour pas les citer), mais c’est quand même carrément pas pareil.
Une bonne recette d’hibernation !

 

 

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