Gâteau aux noix – 2

200 g. de noix grossièrement concassées (autrement dit éclatées à coup de pilon, fourchette, tronçonneuse… au choix!)
200 g. de sucre
60 g. de farine
3 œufs
90 g. de beurre fondu
1 cuillère à soupe de rhum
Préchauffer le four à 150°C (th.5).
Tout mélanger dans l’ordre et mettre dans un moule à brownie (comme sur la photo), ou un moule à tarte beurré et fariné, zou au four pour 50 minutes.

Encore un gâteau aux noix, certes, mais celles-ci sont concassées, et pas en poudre (l’excuse à deux balles pour faire de la récidive grenobloise …). Et puis elle est simple, et moi j’aime bien les recettes simples mélange-cuit-mange

On obtient un gâteau moelleux et légèrement croustillant, un peu « macaroné » sur le dessus, d’après mes parents, car il faut bien l’admettre, je me suis pas foulée, j’avais envoyé cette recette à Môman, elle l’a faite tout de suite et Pôpa a même pensé à faire une photo (si Darling est un Warhammer-guy, Pôpa est plus maquette de bateau), du coup, je le referais aussi plus tard, mais là, je la joue ultimate fâgnâsse

Tarte Tatin de Môman

Pour 6 personnes:

1 pâte feuilletée
6/7 pommes selon la taille (faut essayer d’en prendre des maousses)
100 g. de beurre
100 g. de sucre
De la crème fraîche. Beaucoup.

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Prendre un moule qui supportera de passer sur la plaque de cuisson/la gazinière, le beurrer très très généreusement, et le sucrer.

Poser doucement dessus les pommes pelées, épépinées et coupées en 4 bien serrées en laissant 1.5 cm de libre sur les bords.

Parsemer avec le beurre coupé en petits morceaux, saupoudrer du reste de sucre et étaler la pâte feuilletée en tassant bien la pâte sur les bords jusqu’au fond.

Mettre le moule directement sur la plaque/le gaz à feu moyen, jusqu’à ce qu’un caramel bien blond remonte sur les côtés (y’en a facile pour 10/15 minutes, faut bien surveiller).

La pâte gonfle comme une montgolfière, mais attention !! Même si c’est très tentant, on ne perce pas, sinon gare aux fuites après.

Dès que le caramel est blond, on enfourne pour 25/30 minutes.

Sortir la bête, lui aplatir les fesses, la retourner sur un plat et servir chaud, et avec de la crème fraîche. Je préconise la mort par écartèlement pour toute personne réclamant de la glace à la vanille avec une tarte tatin. Mais si on a pas 4 chevaux sous la main, on peut tout aussi bien brûler la personne, ça reste traditionnel !

Précision pour être honnête, sur ce coup-là, je me suis pas foulée, mon boulot a consisté à appeler Môman en lui disant « Tiens, on vient ce week-end, ça te dirait de nous faire une Tatin ? ». Je dis bien « une » Tatin, même si c’est la sienne, parce qu’à la maison, si on dit « ta Tatin », y’en a forcément un qui va se mettre à chanter « ♫ C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, ta Tatiiiin ♫ ». C’est pas facile tous les jours vous savez …

 

 

Crème aux œufs de môman

Pour 4 à 8 personnes (on a des gourmands à table, ou pas …) :

1 l. de lait
12 œufs (non ?! si.)
450 g. de sucre en poudre
2 bonnes cuillères à soupe de Maïzena
Caramel liquide maison (« tu sais, celui en bouteille » dixit ma priceless môman)
Du rhum, de la vanille ou un autre arôme

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un grand saladier, fouetter les œufs avec le sucre, les arômes et la maïzena.

Faire bouillir le lait et le verser très chaud sur le mélange aux œufs. Fouetter avec entrain jusqu’à obtenir un mélange bien lisse.

Dans un moule, verser du caramel pour bien recouvrir le fond du moule, puis verser dessus la préparation aux œufs+lait, et mettre au four au bain-marie pour 1 bonne heure. Le temps de cuisson sera déterminé par l’épaisseur à cuire, plus c’est « plat », plus ça cuit vite (Moule à manqué 45 minutes, terrine 1 h.).

Mettre au frais jusqu’au moment de servir.

Back to basiques !! J’ai demandé et perdu un paquet de fois la recette de ma mère, en me disant, »j’en ferais bien un de ces quatre », mais là, j’avais du lait frais à utiliser fissa. J’ai fait la recette en double, ben il faut vraiment un GRAND saladier

Crêpes au jambon

Pour 2 personnes :

4 crêpes (pas sucrées, hein)
6 tranches de jambon
150 g. de fromage râpé
1 briquette (20 cl.) de sauce béchamel

Préchauffer le four à 210°c (th.7).

Beurrer un plat à gratin, assez long pour y caler des crêpes roulées.

Sur chaque crêpe, étaler une noix de béchamel, des petits bouts de jambon et du râpé. Rouler la crêpe, et la poser au fond du plat, et faire pareil avec les autres (à moins que vous n’ayez de furieuses envies d’origami sur les suivantes !). Sur le dessus des crêpes, étaler le reste de béchamel, recouvrir avec le reste de râpé et paf, au four une vingtaine de minutes, le temps que ça soit bien bien doré sur le dessus.

Le plus compliqué, en fait c’est de trouver un plat à la bonne taille, pour que les crêpes s’étalent pas lamentablement à la cuisson et restent bien calées.

Y’a plusieurs niveaux de fâgnâsserie sur ce plat, on peut faire ses crêpes ou les acheter, et on peut aussi faire sa propre béchamel.

C’est pas que je veuille faire de la rétention de recette et ne pas vous dire comment faire une béchamel, c’est pas le genre de la maison !! C’est juste que je la fait toujours au pif :

Du beurre dans une casserole, quand il est fondu, de la farine petit à petit jusqu’à ce que ça fasse une pâte qui « boule », sel, poivre, muscade, puis j’ajoute du lait, toujours sur le feu, jusqu’à obtenir la texture que je veux. C’est guère précis… Du coup, en briquette, euh… c’est bien aussi

Là, les crêpes sont maison (Chandeleur Powa), mais pas la béchamel, c’est donc une version mi-fâgnâsse !

Quand je pense que mon cher et tendre ne connaissait, en matière de crêpes au jambon, que la version surgelée, qui n’a pas plus de rapport avec les vraies que les raviolis frais par rapport à leurs homologues en boîte, je dis « Scandale !!! » … et aussi qu’il doit pas être le seul … Ça n’a tellement rien à voir, et c’est tellement simple (le mode très fâgnâsse vous fera pas risquer une hernie) que franchement, ça serait dommage de passer à côté !!

Tourain

Pour 2/3 personnes :

3 oignons
1 cuillère à soupe bombée de farine
1 l. de bouillon de volaille
1 œuf
3 cuillères à soupe de vinaigre
Quelques tranches de gros pain de campagne
Sel, poivre

 

Dans une grande casserole, faire revenir dans de la graisse d’oie ou de canard (ou à défaut, un mélange beurre/huile), les oignons coupés en très petits morceaux. Fariner les oignons, bien remuer, puis ajouter le bouillon.

Saler, poivrer et laisser mijoter une vingtaine de minutes en remuant régulièrement.

Pendant ce temps, préparer les assiettes creuses ou les bols en y posant des tranches épaisses de pain, coupées si nécessaire.

Battre à la fourchette dans un bol l’œuf et le vinaigre. Verser rapidement ce mélange dans la soupe et remuer au fouet 1 minute ou deux, le but étant que l’œuf ne coagule pas en gros bouts.

Répartir tout de suite dans les assiettes et servir rapidement.

C’est très consistant, ça tient au corps, mais le goût est plus fin que ne le laisse supposer l’énoncé de la recette ! C’est un plat d’enfer en tout cas. Par contre, pour une fois, je ne recommanderais pas de céder à la facilité des oignons émincés surgelés, y’a un vrai « plus » à le faire avec de l’oignon frais (et aussi un peu de patience et des lunettes de natation pour ne pas pleurer toutes les larmes de son corps).

Périgourdin, ou gascon, le tourain est une recette ancienne, dont il y a surement autant de variations que de pages web sur les chatons. Celle-ci vient très précisément de Somplessac bas, près de Puylaroque dans le Quercy (faut être précis dans ses sources, surtout quand elles sont de qualité ).

Roses des sables de môman

Pour pas mal de roses des sables :

200 g. de Végétaline
170 g. de corn flakes
25 cl. de sucre glace
25 cl. de cacao non sucré

Faire fondre la Végétaline dans une grande casserole.

Hors du feu, ajouter les céréales, le sucre et le cacao. Bien mélanger.

Faire des petits tas sur des feuilles de papier cuisson ou d’alu, et laisser refroidir.

Bien sûr, c’est une base, on peut changer les céréales, ajouter des amandes ou des noisettes grillées, des pignons, des morceaux de fruits confits …

Le seul truc, c’est que ça ramollit TRES vite. Y’a deux solutions, soit on les garde au frais, soit on les mange rapido. J’ai tendance à privilégier la 2ème.

 

Truffes de môman

Pour un bon paquet de truffes :

5 jaunes d’œufs
200 g. de sucre en poudre
500 g. de chocolat
200g. de beurre
20 cl. de crème fraîche
1/2 verre d’alcool ou 1 petite tasse de café bien costaud (expresso)
Cacao non sucré

Mélanger les jaunes d’œufs avec le sucré jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter le beurre (mou), le chocolat fondu, la crème fraîche et le parfum.

Mettre au frigo une nuit.

Le lendemain, former de petites boules et les rouler dans le cacao non sucré.Le plus simple, c’est de mettre du cacao dans un petit sac type congélation et d’y mettre les truffes par 4 ou 5, et de secouer énergiquement…. en ayant bien refermé le sac avant.

Elles se conservent 8 à 10 jours au frais. A ce qu’il parait. J’ai jamais vu qu’il en restait passé 2 jours à la maison. Pour moi ce sont les seules truffes possibles au moment de Noël ❤

 

 

Vieux beurré breton (aka le gâteau pléonasme)

400 g. de beurre bien mou (oui, je sais, ça fait peur. Mais attendez de voir la suite)
320 g. de sucre
500 g. de farine
4 jaunes d’œufs (+1 pour dorer)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un grand saladier, mettre tout en vrac et travailler à la mimine jusqu’à obtenir une belle pâte lisse (d’où l’intérêt du beurre bien mou). Inutile de préciser qu’il vaut mieux retirer ses bagues / chevalières / alliances / Power rings AVANT de s’y mettre.

Étaler à la main dans un moule à tarte beurré et fariné, pour obtenir un truc d’au moins 2 cm. d’épaisseur. Ici, mieux vaut éviter le moule silicone qui risque de faire perdre du croustillant au gâteau.

Bien lisser à la main (il ne s’étalera pas à la cuisson, donc, faut pas lésiner) et décorer avec une fourchette en formant des croisillons.

Mélanger le jaune d’œuf restant avec un peu d’eau et badigeonner allègrement, puis enfourner pour 10 minutes. Au bout de ces 10 minutes, baisser le four à 160°C (th.5/6)) et finir la cuisson pendant 20/25 minutes.

On peut le servir tiède ou froid.
Bon, alors certes, hein, c’est pas trèèèèèès diététique. Mais c’est bon.

Un truc très important, c’est la qualité du beurre. Selon que vous preniez un premier prix qui n’a plus vu de vache depuis ses vies antérieures, ou un chouette beurre en baratte de chez le fromager, votre gâteau change du tout au tout. Si vous prenez du mauvais beurre, tant pis pour vous  !!

 

Petit Brun

Pour un gâteau qui tue :

2 paquets de Petit Brun
1 mug de café serré

Crème au beurre :
250 g. de beurre bien mou
130 g. de sucre en poudre
2 œufs
200 g. de chocolat noir

Préparer la crème au beurre comme dans le Gâteau After Eight:

Mélanger le beurre bien mou avec le sucre, et une fois le mélange homogène, ajouter les œufs et le chocolat fondu.

Verser le café chaud dans une assiette creuse, et y tremper une partie des gâteaux un à un, pour ensuite les disposer sur le plat de service. On confectionne ainsi la première couche, qui donnera la forme finale.

Étaler dessus une couche généreuse de crème au beurre, et recommencer jusqu’à épuisement des munitions.

Finir par une couche de crème au beurre sur laquelle on peut faire des zigouigouis à la fourchette pour faire joli

Mettre au frais jusqu’au moment de servir (2 heures au minimum histoire que tout ça se tienne un minimum, sinon, c’est purée de biscuits mous assurée!!)

Quelques astuces pour optimiser cette recette :

Il faut bien compter ses gâteaux pour pas se retrouver avec un truc bancal au final, mais il faut prévoir tout de même quelques victimes qui ne se remettront pas du trempage.

A propos du trempage, la température du café joue beaucoup sur la solidité du gâteau au montage, trop froid les biscuits ne s’imbibent pas, et le gâteau sera un peu sec, trop chaud, ben… on peut pas les tremper sans se cramer les doigts. Pas la peine non plus de leur filer un vrai bain de siège, un pli- plouf rapide suffit.

On ne fait guère plus classique que cette recette, énormément de familles en ont une variante et pour cause : la recette originale s’appelle « Gâteau de famille » et était imprimée sur les paquets de biscuits Thé brun. Là c’est bien évidemment la version de ma mère, et bien évidemment c’est la meilleure !  Si l’histoire de cette recette  vous intéresse, allez sur le blog Une pincée d’épicurisme !

 

 

Gâteau de semoule

1 l. de lait
50 g. de beurre
1 sachet de sucre vanillé
150 g. de semoule
1 bouchon de rhum
1 poignée de raisins secs (au pifomètre, ou des abricots secs coupés en petits dés)
3 œufs
150 g. de sucre

Dans une casserole, porter à feu vif et à ébullition le lait, le beurre et le sucre vanillé. Dès que les bubulles apparaissent, baisser le feu sur doux (5/10 grosso modo), verser la semoule et fouetter sans arrêt pendant 10/15 minutes. Le lait doit être absorbé et le mélange, épais, doit se décoller des bords de la casserole quand on passe le fouet.

Enlever du feu, ajouter le rhum, les raisins, mélanger et laisser refroidir tranquillou, le temps de mettre le four à préchauffer à 180 °c (th.6).

Pendant que d’un côté ça chauffe, et que de l’autre ça refroidit, fouetter les œufs et le sucre.

Ajouter ce mélange à celui de la casserole, bien mélanger au fouet et verser dans un moule à manqué, zou au four pour 30/35 minutes (le dessus doit craqueler).

On peut aussi rajouter du choco fondu dans le mélange, juste avant les œufs et le sucre, mais là, j’ai préféré faire dans le bon vieux classique.

Y’a pas mal de recettes comme ça qui sont démodées, un crumble d’avoine rhubarbe bio et cranberries équitables, c’est vachement plus hype, mais je préfère largement les recettes plus anciennes, où on hésitait pas à mettre du beurre, de la crème, de l’alcool et plein de trucs tout pas bons pour les artères comme des œufs. C’est quand même foutrement plus goûtu.

 

 

 

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