Tarte au butternut

Pour 4 personnes en plat principal

1 pâte brisée
500 g de butternut vidé et épluché (1 demi butternut de taille moyenne)
4 œufs
100 g de fromage râpé
2 cuillères à soupes de graines de sésame
3 cuillères à soupe d’huile de sésame
Poivre

Préchauffer le four à 180°C (Th.6).
Etaler la pâte brisée dans le moule, et y disposer le butternut coupé en tranches fines.
Dans un petit saladier, mélanger les œufs, y ajouter le fromage râpé, bien mélanger et poivrer. Pas de sel, le fromage s’en charge !
Verser ce mélange sur le butternut, saupoudrer des graines de sésame et enfourner pour 40 minutes.

Une fois sortie du four, verser l’huile de sésame, et servir chaud.

Cette recette vient du bouquin Simplissime : les recettes végétariennes et c’est la première que je fais depuis ce bouquin : ben ça augure que du bon ! C’est en effet très simple et très rapide. Je cuisine souvent le butternut avec du Roquefort, de le Fourme … Ca a un peu moins de caractère, certes, mais c’est quand même très sympa ! Une bonne tarte fine qui ferait une très bonne entrée pour 6 personnes. Et c’est meilleur réchauffé, pour info.

Gâteau renversé à l’ananas (Tupperware staïle)

Pour un gâteau de 4/6 parts

1 boite d’ananas au sirop
150 g. de farine
1/2 sachet de levure
80 g. de sucre
100 g. de beurre fondu
3 oeufs
1 lampée d’extrait de vanille
1 bon bouchon
Caramel liquide (tout fait, en bouteille, on est pas venus là pour souffir)

Préchauffer le four à 180°C (th.6)

Egoutter les tranches d’ananas en conservant bien le sirop.
Beurrer un moule à manqué, et répandre une quantité non négligeable de caramel sur le fond du moule. Etaler les tranches d’ananas, classiquement en forme de fleur à papier peint des années 70.

Mélanger joyeusement le reste des ingrédients en ajoutant la moitié du sirop des ananas. Verser ce mélange dans le moule, gentiment pour éviter que la fleur ne vire au gloubiboulga.

Cuire 40 minutes, la pointe du couteau, blablabla. A la sortie du four, verser sur le gâteau le reste du sirop. Laisser refroidir tranquillou et déguster une fois refroidi.

Ce gâteau est un classique Tupperware, autant dire qu’il a été testé trouze mille fois (hors taxes). C’est en tout cas inratable et très bon, et pis les classiques, on aime bien ici ^^ A tester avec d’autres fruits, probablement. A refaire, et refaire, évidemment !

Gâteau à la rhubarbe 2 – La version suisse

Pour un gros gâteau tout moelleux et tout frais :

4/5 tiges de rhubarbe (sur la photo, 6. Parce que)

200 g. de sucre en poudre

2 œufs

500 g. de fromage blanc

65 g. de beurre

65 g. de semoule (fine ou moyenne, c’est kif)

 

Découper les tiges de rhubarbe en morceaux et les laisser macérer avec 50 g. de sucre 1 h ou 2.

Préchauffer le four à 220°C (th.7).

Dans un saladier, mélanger les œufs et le reste de sucre, puis ajouter le fromage blanc, le beurre fondu, la semoule et enfin la rhubarbe (avec le jus qu’elle aura rendu).

Verser dans un moule à manqué beurré et fariné et enfourner 15 minutes, puis baisser le four à 180°C (th.6) pour 35/40 minutes. Le dessus doit être doré mais pas trop, et une pointe de couteau ressortir raisonnablement sèche; le gâteau doit rester un peu humide.

Chaud, c’est nope, tiède c’est bon, froid c’est meilleur ! Et inutile d’essayer de le démouler, il faut le couper directement dans le plat. Peut-être qu’on peut quand on met la quantité prévue de rhubarbe mais je ne regrette rien!

Cette recette, trouvée sur un éphéméride Marmiton, me faisait de l’œil, et quand je suis passée chez mes parents, la rhubarbe m’en a fait aussi. je suis une fille faible devant ce genre de signes du destin et de retour de Normandie, paf, au four la rhubarbe.

Résultat un gâteau tout moelleux où le fromage blanc rattrape bien l’acidulité de la rhubarbe (je sais, ce mot n’existe pas, mais il devrait). Ça ressemble au fruit des amours défendues d’un clafoutis et d’un cheesecake, et je le déclinerai sûrement avec d’autres fruits.

 

 

Muffins Choco-Whisky

Pour une vingtaine de muffins de taille raisonnable :

170 g. de beurre
85 g. de cacao en poudre non sucré
35 cl. de café bien fort ; perso, je fais des expressos (expressi?) , et je rajoute une ch’tiote cuillerée de café soluble, histoire de.
12 cl. de whisky, ici du Talisker pour avoir un goût bien tourbé de derrière les fagots
200 g. de sucre en poudre
150 g. de sucre roux
240 g. de farine
1 sachet de levure ou une cuillère à café de baking powder
1/2 cuillère à café de noix de muscade en poudre
3 œufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
170 g. de chocolat noir coupé en morceaux pour faire des pépites, plutôt petites

Préchauffer le four à 165°C (th. 6/7).

Beurrer et cacaoter le ou les moules si pas en silicone. Je suis plus team caissettes en papier à la maison, parce que ça facilite les fournées successives et que ça limite la vaisselle et que ça facilite la dégustation

Dans une casserole à feu tout doux, faire fondre le beurre, ajouter le café, le whisky et le cacao en poudre en remuant jusqu’à obtenir un beau liquide sans grumeaux. Ajouter les sucres et remuer jusqu’à ce qu’ils soient bien fondus. Enlever du feu et laisser refroidir.

Pendant ce temps, mélanger dans un grand bol la farine, la levure et la muscade. Dans un plus petit bol, battre les œufs avec l’extrait de vanille.

Verser le mélange aux œufs dans la casserole, puis le mélange des ingrédient secs et enfin, les pépites de chocolat. Le mélange est assez liquide, d’où l’importance de faire des petites pépites, sinon c’est direct au fond.

Enfourner pour 30 minutes (muffins) ou 65 minutes (grand gâteau), pointe de couteau blablabla.

J’ai servi le lendemain à température ambiante, mais Darling a goûté tiède, verdict c’est bon aussi mais pas meilleur donc, ne pas se prendre le chou et faire comme on veut/peut.

La recette est librement adaptée d’une recette du New York Times que j’ai adaptée au stock à ma disposition, et à mon goût pour les whiskys très tourbés.

Hors période Koh-Lantesque, ce sont mes collègues qui se dévouent pour tester les gâteaux (sont-ils serviables!), et en l’occurrence ceux de Darling aussi, et ce fut approuvé de part et d’autre.

Attention, gâteau définitivement pour adultes, très peu sucré (je sais qu’il y a 350 g. de sucre, mais la vie de ma mère ça se sent pas), voire un peu amer(« – Non?? – Siii ! »), très costaud en goût, faut des papilles apprivoisées pour apprécier. Une allitération en « p » pour dire que « putain c’est bon !!! »

 

 

Cake Orange-cacao

pour 8/10 personnes (ou 4. Ça dépend des gens, faut pas juger)

150 g. de beurre mou
175 g. de sucre roux
2 bonnes cuillères à soupe de miel
150 g. de farine
1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude, ou au pire 1/2 sachet de levure
25 g. de cacao en poudre
2 œufs
2 oranges

Préchauffer le four à 150°C (th.5).

Incorporer le sucre et le miel au beurre mou pour obtenir un mélange crémeux.

Dans un grand bol, mélanger farine, cacao et bicarbonate.

Ajouter 1/3 de ce mélange sec au premier mélange, ajouter un œuf, le 2ème tiers du mélange sec, le deuxième œuf et le reste de mélange sec (c’est plus facile à touiller qu’en mettant tout d’un seul coup).

Rajouter le zeste des 2 oranges et le jus d’une. Siroter direct le jus de la deuxième orange, c’est bon et comme ça y’a pas de gâchis.

Verser le tout dans un moule à cake beurré et fariné si pas en silicone et zou au four pour 45 minutes, pointe du couteau blablabla.

J’ai aussi failli ajouter de la cannelle, mais le mariage orange/cacao se suffit à lui même, et comme dirait Tonton Ben’s, c’est toujours un succès. Le cake obtenu est tout moelleux et pas sec du tout, pas trop sucré non plus et il n’a tellement pas fait long feu  que j’en referais rapidement !

 

 

Gâteau au Nesquik

En cas d’énooooooooooooorme envie pour 8 personnes:

3 oeufs
120 g. de sucre en poudre
120 g. de beurre fondu
8 cuillères à soupe de Nesquik (à peu près 125 g. après pesée et léger abusage sur les dites cuillerées)
150 g. de farine
1/2 sachet de levure

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un saladier, mélanger les jaunes au sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le beurre fondu, puis le Nesquik, la farine et la levure.

Monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel et les incorporer à la pâte (qui est un peu épaisse quand on abuse du Nesquik ).

Verser dans un moule à manqué beurré et fariné si pas en silicone et zou au four pour 30/35 minutes, la pointe du couteau blablabla.

Cette recette, dégotée sur Face de bouc alors qu’une copine la réalisait, m’a fait de l’œil. En effet la dite amie est Suisse, et qu’elle utilise cet ersatz de chocolat qu’est le Nesquik m’a intrigué. D’autant plus que d’autres cop’s ont confirmé le succès de ce gâteau auprès des enfants…
Ce fut donc rapidement testé, ramené et approuvé ; simple, rapide, et efficace !

Tarte Queen Mary

1 pâte feuilletée

50 g. de confiture (j’ai pris fraise, par défaut)

50 g. de beurre

50 g. de sucre

50 g. de zestes d’orange et/ou de citrons confits

1 poignée de raisins secs (plutôt des blonds)

2 oeufs

Amandes effilées, crème fraîche en option

 

Préchauffer le four à 220°C (th. 7).

Dans une casserole, faire fondre le beurre et le sucre, avec les zestes coupés finement et les raisins. Laisser reposer, puis ajouter les 2 oeufs, préalablement battus dans un bol.

Étaler la pâte feuilletée et la tartiner avec la confiture.

Verser le mélange dessus, des amandes effilées si vous voulez et zou, au four pour 20/25 minutes. Le dessus de la tarte doit être doré et ferme.

Servir chaud ou tiède, éventuellement avec une lichette de crème fraîche.

 

Cette recette vue sur une page facebook consacrée aux Highlands, était très tentante de par sa simplicité et parce que ben l’Ecosse. Elle fut donc testée rapidement et a fait l’unanimité (sinon, elle ne serait pas postée).

La quantité d’appareil pour la tarte peut sembler légère, mais en fait grâce aux oeufs, ça gonfle suffisamment et ne ressemble pas à une biscotte améliorée. J’ai eu la main un peu lourde sur la confiote, du coup la tarte a manqué un peu de tenue à la découpe, mais vu le goût du produit final, je ne regrette RIEN.

 

 

 

 

 

 

 

Kvaefjordkake (aka le Gâteau norvégien)

Pour 8 personnes:

180 g. de beurre mou
160 + 200 g. de sucre en poudre
6 œufs
6 cuillères à soupe de lait
135 g. de farine
1 sachet de levure
3 sachets de sucre vanillé
30 cl. de crème fleurette
1 pot de custard toute faite (merci M&S) ou une préparation pour crème vanille en sachet ou une préparation pour une dose de crème anglaise ou 3 pots de danette vanille ou une crème maison comme ici 
Des fraises (minimum 250 g. y’a pas de maximum par contre)
Des amandes effilées

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Recouvrir le fond d’un moule rectangulaire format dossier – un peu plus grand qu’un A4 – de papier cuisson. Le plat à gratins se détourne très bien pour ça.

Mélanger le beurre mou avec 160 g. de sucre puis le battre jusqu’à obtenir une belle crème claire (au fouet électrique, si possible, mais c’est faisable à la mimine).

Ajouter les jaunes d’œufs un à un en alternant avec le lait, une cuillère à la fois. Ajouter la farine, la levure et 1 sachet de sucre vanillé.

Mettre dans le fond du moule papierisé.

Dans un autre saladier, battre les blancs en neige puis ajouter les 200 g. de sucre et les 2 sachets restants de sucre vanillé petit à petit.

Verser cette meringue directement sur le fond de gâteau déjà étalé, décorer de quelques amandes effilées (là j’en avais pas, mais j’en mettrais la prochaine fois) et zou, au four pour 20 minutes (je ne sais pas si c’est mon four qui a eu un hoquet, mais moi il y est bien resté 40/45 minutes pour que le gâteau du fond prenne  ).

Une fois cuit, sortir le gâteau du four, puis du moule et le laisser refroidir pépère.

Une fois le gâteau bien refroidi, on le coupe en deux, et on installe une moitié dans le plat de service.

Battre la crème fleurette en chantilly légère, puis incorporer cette chantilly à la custard/crème anglaise/danette.

Parsemer le dessus du gâteau de fraises coupées en deux, puis étaler avec tout l’amour qu’elle mérite, et une spatule, une partie de la crème sur le gâteau. Mettre les fraises en premier évitera les glissements de terrains comme sur la photo ^^. Poser délicatement la deuxième moitié sur le dessus et refaire fraises+crème.

Remettre au frais jusqu’au moment de servir.

S’il reste de la crème (parce que le volume de départ est impressionnant quand même), pas de souci, on en remet une cuillère sur chaque part coupée au moment de servir, il ne devrait plus en rester beaucoup après, et il y aura probablement un convive dévoué qui la finira à la cuillère  .

De la meringue, du gâteau, des fraises et de la crème, une telle ode à la décadence se devait d’être ici. On a goûté ce gâteau en Norvège (en version sans les fraises) où il était appelé « meilleur gâteau du monde » (décadent et modeste!), et en effet après quelques recherches, c’est bien sous ce nom qu’il est le plus connu en Norvège.

Quelques jours après notre retour, j’ai donc expérimenté ce gâteau sur mes cobayes KohLantais. Je l’avait laissé en dehors du frigo pour un manque de place, du coup il était à température, on perd un peu, je trouve, mais sinon, c’est aussi bon que c’est imprononçable. Bon d’un autre coté, fraises, crème … Ouate else ?

 

Irish Cheesecake

Pour 6/8 personnes:

La croûte:
175 g. de sablés au chocolat
55 g. de beurre

La garniture:
225 g. de chocolat noir pâtissier (Nestlé corsé ici)
225 g. de chocolat au lait (Côte d’Or, toujours   )
55 g. de sucre roux
350 g. de brousse (ou d’un autre fromage frais)
45 cl. de crème fraîche
3 bonnes cuillères à soupe de Bailey’s
Tapisser le fond d’un moule à gâteau avec du papier cuisson et beurrer légèrement les parois (un moule à fond amovible peut sauver la mise).

Mettre les biscuits dans un sac bien épais (à congélation par exemple), et laisser libre cours à la rage qui étreint tout mortel devant un redémarrage intempestif de Windows au milieu d’une vidéo pour les réduire en miettes, à la main ou au rouleau à pâtisserie (en roulant une bouteille dessus, ça marche aussi).

Dans une casserole, faire fondre le beurre destiné à la croûte et y verser les miettes des gâteaux, et mélanger.

Étaler le mélange au fond du moule et mettre au frigo pendant la préparation de la garniture.

Faire fondre les 2 chocolats ensemble selon sa méthode préférée (pour moi, c’est micro-ondes par tranche de 20 secondes jusqu’à obtention de la texture désirée), et laisser refroidir.

Dans un saladier, mélanger le sucre et la brousse bien égouttée jusqu’à obtenir un joli mélange, puis ajouter la crème et le Bailey’s. Attention, avec du Philadelphia ou du Kiri, on peut obtenir une belle pâte bien lisse, alors qu’avec la brousse, il va rester des petits « grains » blancs comme on voit sur la photo, c’est plus acidulé, perso je préfère, mais ça fait un peu plus roots comme aspect qu’avec un fromage frais bien lisse, choisis ton camp camarade !

Ajouter le chocolat, bien mélanger, verser sur la croûte et remettre au frigo pour au moins 2 heures.

Bien sûr, ça se sert très frais, hein.

Je suis pas über fan des cheese-cakes, c’est souvent étouffant/écœurant/bourré de gélatine (nan, et pis c’est soooooooo 2009, j’veux dire), mais là, y’avait de l’alcool et c’était dans un bouquin de recettes irlandaises que m’a offert une autochtone récente, du coup, forcément, j’ai testé.

Bien m’en a pris, ça déboîte !! La brousse est juste acidulée comme il faut pour contrebalancer les quelques 450 g de chocolat (oui, c’est moins impressionnant quand on marque 225 g, puis 225 g. mais les maths sont implacables, ça fait presque une livre de chocolat dans ce gâteau), c’est frais et pas écœurant du tout, le p’tit goût de Bailey’s fait claper les lèvres quand on goûte, c’est un vrai feckin’ good oirish cake

 

 

 

Baumkuchen

Pour 8 personnes:

10 oeufs (seriously)
300 g. de pâte d’amande blonde (ou rose, mais autant éviter la verte)
10 cl. de crème liquide
170 g. de beurre mou
200 g. de sucre en poudre
1 bonne cuillère à café d’extrait de vanille
le zeste d’une orange
150 g. de farine
100 g. de maïzena
1 sachet de levure
1 pot de marmelade d’orange fine

Pour la couverture:
200 g./ de chocolat noir
50 g. de beurre
5 cl. de rhum (épicé si possible)
25 g d’amandes effilées grillées, en option

Préchauffer le four en mode grill uniquement (c’est le dessin avec juste un zig-zag en haut du carré), plutôt chaud (220°C pour moi).

Prévoir un moule à gâteau pas trop large et plutôt haut de bords, à fonds amovible si possible, le graisser et recouvrir le fond d’une feuille de papier cuisson.

Dans un grand saladier, mettre la pâte d’amandes hachée (ou passée à la râpe à fromage à gros trous), et la crème liquide petit à petit en mélangeant bien pour obtenir une pâte homogène. Ne pas utiliser la choupi spatule mimi en plastique, elle n’y résisterait pas, là il faut du matériel carcéral, minimum.

Ajouter au fur et à mesure le beurre, le sucre, les jaunes d’œufs, l’extrait de vanille, le zeste d’orange, la farine, la levure et la maïzena.

Même en changeant de bras régulièrement, le claquage guette, il est temps de monter les blancs en neige en laissant le fouet électrique faire tout le boulot, puis de les incorporer délicatement à la pâte.

Dans une petite casserole, faire tiédir la marmelade pour faciliter son étalage au pinceau.

Se prévoir une heure tranquille, et c’est parti:

Mettre une fine couche de pâte au fond du moule, mais vraiment fine, genre moins de 5 mm, et enfourner pour 4 minutes ou moins, selon votre four, jusqu’à ce que le dessus soit bien doré et souple quand on appuie le doigt dessus.

Ça vous a plu? Tant mieux, parce qu’on va refaire ça une quinzaine de fois, en mettant de temps en temps (toutes les 2/3 couches) un badigeon de marmelade d’orange. Le temps de cuisson tend à diminuer au fur et à mesure des couches puisque le dessus du gâteau se rapproche des résistances du grill.

Une fois tout bien cuit, sortir le gâteau du four, le démouler après quelques minutes de repos et préparer la couverture au chocolat en mélangeant tout dans une petite casserole à feu doux.

Laisser tiédir la couverture, car plus épaisse, elle tiendra mieux sur les cotés du gâteau, et l’étaler sur tout le gâteau. Ajouter éventuellement les amandes grillées effilées et dès que c’est suffisamment refroidi, balancer au frigo pour une nuit, car c’est carrément meilleur le lendemain de la cuisson que le soir même.

Cette recette de Jamie Oliver vient de son livre de Noël, mais on peut la retrouver en V.O. ici. Comme toujours, c’est impeccable, mais la vache, c’est sportif à préparer comme pâte, un gâteau toutes les semaines, et on finit comme le lanceur de javelot d’Asterix  , mais ça vaut les courbatures qui en résultent.

C’est très moelleux et pas étouffe-protestant du tout, contrairement à ce que le mode de cuisson et le poids en pâte d’amandes peuvent laisser craindre.

A propos de la pâte d’amandes, dans la recette originale c’est du marzipan, ce qui est un peu différent de notre pâte d’amandes à la française, du coup, il faut essayer de prendre une bonne pâte d’amandes avec un faible pourcentage de sucre… de toutes façons, il faut toujours prendre des ingrédients de qualité, sinon, à quoi bon se prendre le chou à cuisiner.

 

 

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