Irish Cheesecake

Pour 6/8 personnes:

La croûte:
175 g. de sablés au chocolat
55 g. de beurre

La garniture:
225 g. de chocolat noir pâtissier (Nestlé corsé ici)
225 g. de chocolat au lait (Côte d’Or, toujours   )
55 g. de sucre roux
350 g. de brousse (ou d’un autre fromage frais)
45 cl. de crème fraîche
3 bonnes cuillères à soupe de Bailey’s
Tapisser le fond d’un moule à gâteau avec du papier cuisson et beurrer légèrement les parois (un moule à fond amovible peut sauver la mise).

Mettre les biscuits dans un sac bien épais (à congélation par exemple), et laisser libre cours à la rage qui étreint tout mortel devant un redémarrage intempestif de Windows au milieu d’une vidéo pour les réduire en miettes, à la main ou au rouleau à pâtisserie (en roulant une bouteille dessus, ça marche aussi).

Dans une casserole, faire fondre le beurre destiné à la croûte et y verser les miettes des gâteaux, et mélanger.

Étaler le mélange au fond du moule et mettre au frigo pendant la préparation de la garniture.

Faire fondre les 2 chocolats ensemble selon sa méthode préférée (pour moi, c’est micro-ondes par tranche de 20 secondes jusqu’à obtention de la texture désirée), et laisser refroidir.

Dans un saladier, mélanger le sucre et la brousse bien égouttée jusqu’à obtenir un joli mélange, puis ajouter la crème et le Bailey’s. Attention, avec du Philadelphia ou du Kiri, on peut obtenir une belle pâte bien lisse, alors qu’avec la brousse, il va rester des petits « grains » blancs comme on voit sur la photo, c’est plus acidulé, perso je préfère, mais ça fait un peu plus roots comme aspect qu’avec un fromage frais bien lisse, choisis ton camp camarade !

Ajouter le chocolat, bien mélanger, verser sur la croûte et remettre au frigo pour au moins 2 heures.

Bien sûr, ça se sert très frais, hein.

Je suis pas über fan des cheese-cakes, c’est souvent étouffant/écœurant/bourré de gélatine (nan, et pis c’est soooooooo 2009, j’veux dire), mais là, y’avait de l’alcool et c’était dans un bouquin de recettes irlandaises que m’a offert une autochtone récente, du coup, forcément, j’ai testé.

Bien m’en a pris, ça déboîte !! La brousse est juste acidulée comme il faut pour contrebalancer les quelques 450 g de chocolat (oui, c’est moins impressionnant quand on marque 225 g, puis 225 g. mais les maths sont implacables, ça fait presque une livre de chocolat dans ce gâteau), c’est frais et pas écœurant du tout, le p’tit goût de Bailey’s fait claper les lèvres quand on goûte, c’est un vrai feckin’ good oirish cake

 

 

 

Oreo Cheesecake

Pour 30 minis-cheesecake (format muffin):

42 Oreo classiques (sachant qu’un paquet en contient 14, ça fait pile 3 paquets, c’est quand même bien fichu)
900 g. de cream cheese (autrement dit, du Philadelphia, mais sinon, de la brousse fait très bien l’affaire)
250 g. de sucre en poudre
4 oeufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
1 yaourt nature (qui remplace à merveille la sour cream de la recette originale)
Des caissettes en papier

 

Préchauffer le four à 150°C (th. 4/5).

Concasser avec énergie et un couteau 12 des Oreo (les plus abîmés, tant qu’on y est).

Dans un grand saladier, mélanger au batteur électrique le fromage frais, le sucre, puis les œufs un à un, l’extrait de vanille et enfin le yaourt nature. Attention, au début c’est assez compact, ça rame un peu, il vaut mieux y aller mollo si on en veut pas cramer le moteur . Augmenter la vitesse au fur et à mesure que le mélange s’assouplit.

On doit obtenir un beau mélange lisse et crémeux qui se mangerais déjà bien à la petite cuillère. Ajouter à la spatule ou à la grande cuillère les Oreo concassés.

Dans des moules à muffin en papier, déposer un Oréo entier (les pas abîmés, donc) et remplir les moules avec le mélange. Ça gonflera un chouia en cuisson, mais flagadadera à la sortie du four, on peut donc flirter avec le bord des caissettes sans souci.

Mettre au four pour 30/35 minutes, attention, ça ne colore quasiment pas en cuisson, il faut se fier à la pointe d’un cure-dents qui doit ressortir sans pâte collée dessus, ou pour les plus aguerri(e)s, à l’aspect global.

Poser sur grille le temps que ça refroidisse et mettre minimum 4 heures au frigo (une nuit, c’est tip top).

Servir très frais.

Je fais assez peu de cheese-cake, n’en raffolant guère, mais celui-ci sort un peu du lot, il n’y a pas de fond à moudre, il n’est pas trop bourratif et puis les Oreo, c’est un vrai plus visuel et gustatif. De plus, la petite taille permet de limiter l’écœurement, en effet, on peut être raisonnable et n’en manger que 4 ou 6.

J’ajouterais que c’est une recette Martha Stewart, ce qui laisse peu de place à l’échec (et la recette ne comporte pas une seule difficulté technique), et que de toutes façons, si je trouvais ça juste correct, je ne ferais pas l’effort de le poster. Bref, une recette pour les fondus de cheese-cake… et les autres aussi peuvent essayer.

 

 

Cheesecake Chocolat

200 g. de chocolat noir
1 kg. de fromage blanc
120 g. de sucre en poudre
3 cuillères à soupe rases de farine
1 sachet de sucre vanillé
4 œufs

Préchauffer le four à 220°C (th. 7/8).

Mélanger le sucre et les jaunes d’œufs jusqu’à obtenir une beau mélange bien lisse. Ajouter la farine, puis le fromage blanc et le chocolat fondu.

Un truc tout bête, mais évitez de sortir le fromage blanc du frigo juste pour l’ajouter. Sinon, votre mélange est très froid. Et le choco, ben, il risque de figer très vite et c’est une vraie chienlit à mélanger. Donc, le fromage blanc, on le sort dès le début de la recette .

Ajouter délicatement 3 blancs d’œufs montés en neige avec une pincée de sel. Le quatrième blanc ? On s’en fiche. On peut éventuellement le monter en meringue avec un peu de sucre glace, le mettre en douille et faire des meringues au four… Ou on peut le jeter.

Verser la préparation dans un moule beurré et fariné. Là aussi, y’a un tips, le souci avec ce type de gâteau c’est que c’est juste pas démoulable. Mais vraiment pas. Alors soit vous prenez un moule à fond amovible (ça fait un peu équipement de cuistot level 50, mais ça sert quand même pas mal), soit vous prenez un moule en verre, mais surtout, un moule dans lequel vous pourrez couper directement, sinon, il vous faut recouvrir le fond du moule et les bords de papier cuisson, et ça c’est chiant, et en plus, même avec le papier, pour démouler proprement il vous faudra la dextérité d’un mec du cirque du soleil.

Une fois résolu cet épineux problème de moule (merci de ne pas sortir cette phrase de son contexte), on enfourne (idem) pour 35 minutes.

Une fois le gâteau cuit et bien refroidi, on le met minimum 4 heures au frigo, y’a rien de plus écœurant qu’un cheesecake « tempéré », ça se mange froid ou ça ne se mange pas !!

 

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