Meringué Rennais aux pommes

Pour 4 personnes

1 kilo de pommes (fondantes, pas de Granny Smith par exemple)
30 g. de beurre
135 g. de sucre
50 cl. de lait
1 gousse de vanille (ou de l’extrait de vanille liquide)
40 g. de Maïzena
4 œufs

On peut faire ce dessert à l’avance, en découpant les étapes si on veut :
Les pommes:
Epluchées, coupées en quartiers, les faire revenir dans une poêle avec le beurre et 20 g. du sucre. Quand elles sont fondantes (5/10 minutes selon la variété), les mettre de côté.
La crème :
Faire infuser la gousse de vanille fendue et grattée dans le lait chaud au moins 1h, ou la veille. Sinon, mettre une cuillère à café d’extrait de vanille dans le lait.
Dans une casserole, fouetter les 4 jaunes d’œufs avec 65 g. du sucre, et la Maïzena, puis mettre sur feu vif en ajoutant le lait, sans cesser de fouetter. Attention, ça gonfle pas mal, il faut prévoir une casserole conséquente ! Une fois le mélange bien monté et bien mousseux, la crème va prendre assez rapidement (et diminuer de volume). Dès qu’elle commence à blobloter (au bout de 5/6 minutes), compter 30 secondes et sortir du feu.
La meringue :
Fouetter les 4 blancs en neige avec une pincée de sel, ajouter les 50 g. de sucre restants et continuer jusqu’à avoir une meringue bien ferme.

Faire chauffer le four en mode grill, et assembler dans un plat à gratin : la moitié de la crème, les pommes, le reste de crème et la meringue dessus. Bien lisser la meringue, faire éventuellement des zigouigouis pour la déco et passer au four 5/10 minutes. Ne pas faire comme moi et mettre le plat trop haut dans la four, sinon, ca crame un peu 😀

Recette trouvée dans le hors-série de Bretons en cuisine, et testée dès le lendemain, c’est un grand « Oui ». Les pommes c’est bon, la crème pâtissière c’est bon, la meringue c’est bon, alors forcément… Goûtée tiède et froide, le verdict est sans appel : c’est meilleur froid. C’est très bon, ça peut se faire à l’avance, tout qui va bien! J’en referai régulièrement, cette fois avec des Goldens ou des Reines des reinettes. Là, j’avais des Canada, c’est pas mal, mais peut mieux faire ^^

Gâteau renversé à l’ananas (Tupperware staïle)

Pour un gâteau de 4/6 parts

1 boite d’ananas au sirop
150 g. de farine
1/2 sachet de levure
80 g. de sucre
100 g. de beurre fondu
3 oeufs
1 lampée d’extrait de vanille
1 bon bouchon
Caramel liquide (tout fait, en bouteille, on est pas venus là pour souffir)

Préchauffer le four à 180°C (th.6)

Egoutter les tranches d’ananas en conservant bien le sirop.
Beurrer un moule à manqué, et répandre une quantité non négligeable de caramel sur le fond du moule. Etaler les tranches d’ananas, classiquement en forme de fleur à papier peint des années 70.

Mélanger joyeusement le reste des ingrédients en ajoutant la moitié du sirop des ananas. Verser ce mélange dans le moule, gentiment pour éviter que la fleur ne vire au gloubiboulga.

Cuire 40 minutes, la pointe du couteau, blablabla. A la sortie du four, verser sur le gâteau le reste du sirop. Laisser refroidir tranquillou et déguster une fois refroidi.

Ce gâteau est un classique Tupperware, autant dire qu’il a été testé trouze mille fois (hors taxes). C’est en tout cas inratable et très bon, et pis les classiques, on aime bien ici ^^ A tester avec d’autres fruits, probablement. A refaire, et refaire, évidemment !

Rémoulade de crabe

Pour 4 personnes en entrée, ou 2 personnes en plat principal :

300 g. de haricots verts cuits à la vapeur mais pas trop (pas mous, mais croquants !)

100 g. de chair de crabe (morceaux ou émiettés, ça change pas grand chose), aka 1 boite

1 pomme Granny Smith

1 cuillère à café bien tassée de moutarde

1 cuillère à soupe de mayonnaise

2 cuillères à soupe d’huile d’olive

1 yaourt nature

Ciboulette

 

Dans un saladier, mélanger l’huile, la moutarde, la mayonnaise et le yaourt nature.

Couper la pomme en petits dés, égoutter le crabe et mettre le tout dans le saladier et bien mélanger. Ajouter gentiment les haricots coupés en morceaux de 3 cm de long (ça change rien au goût, mais c’est plus pratique à manger ^^), parsemer généreusement de ciboulette, et mettre au frigo jusqu’au moment de servir.

 

Quand il fait chaud, le four est un ennemi et la plaque de cuisson sa vile complice pour réchauffer la cuisine. Les salades et plats froids s’imposent. Et pis c’est la saison des haricots verts.

 

Trouvée dans un hors série de Bretons en Cuisine, cette salade a été testée plusieurs fois cet été et a remporté un franc succès. C’est frais, c’est acidulé, c’est sympa, c’est assez relevé pour qu’on ne s’en lasse pas en 2 bouchées, bref, c’est à refaire !

Gâteau à la rhubarbe 2 – La version suisse

Pour un gros gâteau tout moelleux et tout frais :

4/5 tiges de rhubarbe (sur la photo, 6. Parce que)

200 g. de sucre en poudre

2 œufs

500 g. de fromage blanc

65 g. de beurre

65 g. de semoule (fine ou moyenne, c’est kif)

 

Découper les tiges de rhubarbe en morceaux et les laisser macérer avec 50 g. de sucre 1 h ou 2.

Préchauffer le four à 220°C (th.7).

Dans un saladier, mélanger les œufs et le reste de sucre, puis ajouter le fromage blanc, le beurre fondu, la semoule et enfin la rhubarbe (avec le jus qu’elle aura rendu).

Verser dans un moule à manqué beurré et fariné et enfourner 15 minutes, puis baisser le four à 180°C (th.6) pour 35/40 minutes. Le dessus doit être doré mais pas trop, et une pointe de couteau ressortir raisonnablement sèche; le gâteau doit rester un peu humide.

Chaud, c’est nope, tiède c’est bon, froid c’est meilleur ! Et inutile d’essayer de le démouler, il faut le couper directement dans le plat. Peut-être qu’on peut quand on met la quantité prévue de rhubarbe mais je ne regrette rien!

Cette recette, trouvée sur un éphéméride Marmiton, me faisait de l’œil, et quand je suis passée chez mes parents, la rhubarbe m’en a fait aussi. je suis une fille faible devant ce genre de signes du destin et de retour de Normandie, paf, au four la rhubarbe.

Résultat un gâteau tout moelleux où le fromage blanc rattrape bien l’acidulité de la rhubarbe (je sais, ce mot n’existe pas, mais il devrait). Ça ressemble au fruit des amours défendues d’un clafoutis et d’un cheesecake, et je le déclinerai sûrement avec d’autres fruits.

 

 

Muffins Choco-Whisky

Pour une vingtaine de muffins de taille raisonnable :

170 g. de beurre
85 g. de cacao en poudre non sucré
35 cl. de café bien fort ; perso, je fais des expressos (expressi?) , et je rajoute une ch’tiote cuillerée de café soluble, histoire de.
12 cl. de whisky, ici du Talisker pour avoir un goût bien tourbé de derrière les fagots
200 g. de sucre en poudre
150 g. de sucre roux
240 g. de farine
1 sachet de levure ou une cuillère à café de baking powder
1/2 cuillère à café de noix de muscade en poudre
3 œufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
170 g. de chocolat noir coupé en morceaux pour faire des pépites, plutôt petites

Préchauffer le four à 165°C (th. 6/7).

Beurrer et cacaoter le ou les moules si pas en silicone. Je suis plus team caissettes en papier à la maison, parce que ça facilite les fournées successives et que ça limite la vaisselle et que ça facilite la dégustation

Dans une casserole à feu tout doux, faire fondre le beurre, ajouter le café, le whisky et le cacao en poudre en remuant jusqu’à obtenir un beau liquide sans grumeaux. Ajouter les sucres et remuer jusqu’à ce qu’ils soient bien fondus. Enlever du feu et laisser refroidir.

Pendant ce temps, mélanger dans un grand bol la farine, la levure et la muscade. Dans un plus petit bol, battre les œufs avec l’extrait de vanille.

Verser le mélange aux œufs dans la casserole, puis le mélange des ingrédient secs et enfin, les pépites de chocolat. Le mélange est assez liquide, d’où l’importance de faire des petites pépites, sinon c’est direct au fond.

Enfourner pour 30 minutes (muffins) ou 65 minutes (grand gâteau), pointe de couteau blablabla.

J’ai servi le lendemain à température ambiante, mais Darling a goûté tiède, verdict c’est bon aussi mais pas meilleur donc, ne pas se prendre le chou et faire comme on veut/peut.

La recette est librement adaptée d’une recette du New York Times que j’ai adaptée au stock à ma disposition, et à mon goût pour les whiskys très tourbés.

Hors période Koh-Lantesque, ce sont mes collègues qui se dévouent pour tester les gâteaux (sont-ils serviables!), et en l’occurrence ceux de Darling aussi, et ce fut approuvé de part et d’autre.

Attention, gâteau définitivement pour adultes, très peu sucré (je sais qu’il y a 350 g. de sucre, mais la vie de ma mère ça se sent pas), voire un peu amer(« – Non?? – Siii ! »), très costaud en goût, faut des papilles apprivoisées pour apprécier. Une allitération en « p » pour dire que « putain c’est bon !!! »

 

 

Cake Orange-cacao

pour 8/10 personnes (ou 4. Ça dépend des gens, faut pas juger)

150 g. de beurre mou
175 g. de sucre roux
2 bonnes cuillères à soupe de miel
150 g. de farine
1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude, ou au pire 1/2 sachet de levure
25 g. de cacao en poudre
2 œufs
2 oranges

Préchauffer le four à 150°C (th.5).

Incorporer le sucre et le miel au beurre mou pour obtenir un mélange crémeux.

Dans un grand bol, mélanger farine, cacao et bicarbonate.

Ajouter 1/3 de ce mélange sec au premier mélange, ajouter un œuf, le 2ème tiers du mélange sec, le deuxième œuf et le reste de mélange sec (c’est plus facile à touiller qu’en mettant tout d’un seul coup).

Rajouter le zeste des 2 oranges et le jus d’une. Siroter direct le jus de la deuxième orange, c’est bon et comme ça y’a pas de gâchis.

Verser le tout dans un moule à cake beurré et fariné si pas en silicone et zou au four pour 45 minutes, pointe du couteau blablabla.

J’ai aussi failli ajouter de la cannelle, mais le mariage orange/cacao se suffit à lui même, et comme dirait Tonton Ben’s, c’est toujours un succès. Le cake obtenu est tout moelleux et pas sec du tout, pas trop sucré non plus et il n’a tellement pas fait long feu  que j’en referais rapidement !

 

 

Gâteau au Nesquik

En cas d’énooooooooooooorme envie pour 8 personnes:

3 oeufs
120 g. de sucre en poudre
120 g. de beurre fondu
8 cuillères à soupe de Nesquik (à peu près 125 g. après pesée et léger abusage sur les dites cuillerées)
150 g. de farine
1/2 sachet de levure

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un saladier, mélanger les jaunes au sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le beurre fondu, puis le Nesquik, la farine et la levure.

Monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel et les incorporer à la pâte (qui est un peu épaisse quand on abuse du Nesquik ).

Verser dans un moule à manqué beurré et fariné si pas en silicone et zou au four pour 30/35 minutes, la pointe du couteau blablabla.

Cette recette, dégotée sur Face de bouc alors qu’une copine la réalisait, m’a fait de l’œil. En effet la dite amie est Suisse, et qu’elle utilise cet ersatz de chocolat qu’est le Nesquik m’a intrigué. D’autant plus que d’autres cop’s ont confirmé le succès de ce gâteau auprès des enfants…
Ce fut donc rapidement testé, ramené et approuvé ; simple, rapide, et efficace !

Glace au Nutella

Pour grosso modo  1 l. de glace

1 pot de 400 g. de Nutella

1 pot de 420 g. de lait concentré non sucré

1 briquette de crème fraîche liquide

 

Dans une casserole à feu tout doux, faire tiédir le lait, et y ajouter la crème et le Nutella petit à petit en remuant constamment. Ça se fait quiquille à la cuillère, pas la peine de sortir l’artillerie lourde.

Une fois le mélange bien refroidi, mettre en sorbetière 30 minutes. Perso, elle n’a pas « pris » comme les autres glaces (avec le volume qui augmente et la texture de crème), mais elle s’est très bien comporté à la congélation, donc 1:pas de panique, 2 : ça doit passer sans sorbetière.

 

J’ai un peu adapté la recette filée avec la sorbetière car les quantités ne collaient pas avec les pots. Quelle idée de demander 500 g de lait concentré non sucré, les pots font 420 g. ! Sérieusement… Idem, pour le Nutella, même si bon, là, un pot entamé a peu de chances de s’éterniser :D. Bref, une règle de trois plus tard et un ajustement à la crème fraîche (décidément mon groupe alimentaire préféré), c’était plié !

Ne vous fiez pas à la pâleur du produit, il est foutrement goûtu ❤

 

 

Glace aux bananes rôties

Pour 1 l. de glace

3 bananes bien mûres

20g. de beurre

75 g. de sucre roux

20 cl.de crème fraîche liquide

17.5 cl. de lait

1 cuillère à soupe de sucre

1 cuillère à café d’extrait de vanille

2 cuillères à café de jus de citron

1/2 cuillère à café de sel

1 maousse cuillère à café de confit (ou de confiture) de rhum

 

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un plat à four (idéalement un moule à bord haut type soufflé), découper les bananes en tronçons, et les mélanger avec le sucre roux et le beurre.

Faire cuire 30 minutes en remuant à mi-cuisson.

Laisser refroidir pépouze.

Une fois le mélange refroidi, si vous avez pris un moule haut, changez rien, sinon, transvaser les bananes avec leur jus dans un grand saladier.

Ajouter le reste des ingrédients (crème, lait, sucre, vanille, citron, sel et rhum) et passer le tout au mixeur plongeant (ou dans un robot mixeur, à défaut). Une fois tout bien réduit en purée, mettre à turbiner en sorbetière (25 minutes), puis en Tupperware au congélo avant de déguster.

 

Cette recette (très peu retouchée, j’ai surtout ajouté le confit de rhum) vient du bouquin The perfect Scoop, de David Leibovitz, un garçon hautement fréquentable culinairement parlant. Elle est eeeeeeextrèmement goûtue, on dirait un peu une banane flambée en glace ❤

Il me fallait un truc aux fruits, léger, pour rattraper la Raclette de ce midi, une petite glace, ça passe toujours bien !

Quoi ?!

 

 

 

 

 

 

Glace au thé vert (matcha)

Pour grosso modo 1 l. de glace

40 cl de crème fraîche liquide (15 %)

50 g. de sucre en poudre

3 jaunes d’oeufs

25 cl. de lait

3 cuillères à soupe de matcha (thé vert en poudre)

 

Dans un premier saladier, mélanger au batteur électrique la crème, le sucre et les jaunes d’œufs.

Dans un second, mélanger toujours au batteur électrique le lait et le thé en poudre (il ne doit pas rester un grumeau, d’où l’utilisation du batteur et pas d’un fouet manuel).

Mélanger les 2 mélanges, au batteur, après tout tant qu’il est sorti du placard autant qu’il serve!

Zou on turbine 40 minutes et zou dans un Tupperware et zou au congélo.

 

A priori, on peut le faire sans sorbetière, en allant remuer le mélanger à H+1, H+2 et genre H+4 dans le congélo. Mais sérieusement si vous aimez les glaces (et qu’il vous reste un peu de place dans les placards, mmfff), une sorbetière c’est un très bon achat, très vite rentabilisé. Surtout quand on est nostalgique du Japon (et de la cuisine, bon sang de bonsoir, qu’est-ce qu’on mange biiiiiieeeennn au Japon), parce que la glace au thé vert très peu sucrée et toute onctueuse comme là-bas, dans le commerce j’en ai pas encore trouvé !

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑