Artichauts à la Bretonne

Pour 4 personnes

  • 4 beaux gros artichauts (on sait, jamais, des fois que vous ayez prévu de prendre les plus malingres et fanés possible à l’étal)
  • 1 oignon
  • 1 branche de céleri (ne pas confondre avec 1 céleri branche entier, hein)
  • 1 blanc de poireau
  • 50 g. de beurre
  • 10 cl. de vin blanc
  • 50 cl. de bouillon de volaille (ou de Kubb or pour une recette végétarienne)
  • 1 bonne grosse cuillère à soupe de crème fraîche
  • Sel, poivre

Mettre les artichauts à cuire 30 minutes dans un grand volume d’eau salée bouillante.

Pendant la cuisson, préparer la sauce : émincer tous les légumes et les faire cuire doucement dans le beurre et une casserole.

Quand ils comment à être translucides et ramollis, ajouter le vin blanc, monter un peu la cuisson et laisser réduire 10 minutes. Ajouter le bouillon , remuer un peu et laisser réduire 20 minutes cette fois, en remuant de temps en temps. Saler et poivrer.

C’est pas tout ça, mais les artichauts sont cuits ! Les sortir et les laisser égoutter et refroidir tranquillous; en sortant de cuisson c’est immangeable tellement c’est chaud, donc on ne se speede pas.

Ajouter la crème dans la sauce, remuer un bon coup et verser sur les artichauts pour servir.

***

J’ai chopé la recette dans le dernier « Bretons en cuisine », et c’est une réussite, c’est très bon et ça change de l’artichaut vinaigrette ! Vous noterez qu’ils utilisent de la crème, comme quoi y’a pas que le mont St Michel qu’ils essayent de s’approprier… mais bon, on leur pardonne.

Comme diraient mes parents, ok, c’est pas un plat de premier rendez-vous, à cause de l’effet digestivo-gazeux. Ou c’est plutôt un bon test :p

Et pis c’est de saison ! Un des avantages qu’on ne met pas assez en avant quand on parle des légumes de saison, c’est qu’on se lasse moins des plats, vu que ça change tout le temps.

Côtes de porc Bière-Ketchup

Pour 4 personnes :

4 belles côtes de porc
2 oignons
1 gousse d’ail
1 p’tite bière de 33 cl.
3 bonnes cuillères à soupe de ketchup
Beurre, sel, poivre
Maïzena en option pour la sauce

Préchauffer le four à 150°C (Th. 5/6).

Dans une poêle, faire fondre les oignons émincés dans une bonne grosse noix de beurre. Quand ils sont bien fondants, les pousser sur le côté, et faire revenir les côtes 2/3 minutes, juste le temps qu’elles se colorent (on peut bien évidemment, rajouter un peu de beurre pour ça). Saler, poivrer.

Dans un bol, mélanger le ketchup et la bière.

Déposer les côtes dans un plat allant au four et les recouvrir du mélange, puis enfourner pour une trentaine de minutes. Il faut prendre un plat pas trop grand pour que les côtes soient bien recouvertes.

On peut servir ça tel quel à la sortie du four, mais la sauce peut être un brin liquide pour certains, dans ce cas, il suffit de remettre la sauce/jus de cuisson dans une casserole avec une bonne cuillère à soupe de maïzena et chauffer un peu le temps que la sauce épaississe. Là, sur la photo, la sauce est brute sortie du four, perso, j’y touche pas, la couleur est magnifique, et une sauce un peu liquide permet de mieux imbiber, au hasard, des pommes de terre écrasées .

Une recette de plus tirée des recettes inavouables, un indispensable s’il en est. Les associations un brin space d’ingrédients, ou un mode de cuisson bizarre, c’est quand même plus fun ^^

Jambon rôti

Pour un paquet de convives :

1 magnifique jambon de 3 kilos minimum à commander chez son boucher
1 poireau
1 oignon
4 carottes
1 branche de céleri
2 feuilles de laurier
1 cuillère à soupe de poivre noir en grains
1 cuillère à soupe de graines de coriandre
1 bâton de cannelle
1 bonne lampée de whisky

Pour le glacage :
1 poignée de clous de girofle
125 g. de miel
100 g. de sucre roux
5 cl. de whisky
2 cl. de vinaigre de Xeres

 

La veille ou le jour même, mettre dans une cocotte assez grande (perso, j’ai utilisé la cocotte minute de 12 l.) le jambon et le recouvrir d’eau (et de whisky, un verre au max).

Ajouter les légumes tous émincés grosso modo (j’ai tout passé au robot version trancheuse), les grains de poivre et de coriandre un peu écrasés et le bâton de cannelle cassé en 2.

Porter à ébullition puis baisser le feu et laisser blobloter tranquillou 3 heures, en remettant un peu d’eau si le jambon pointe son nez dehors.

Laisser refroidir un peu dans son bouillon et sortir le jambon pour le poser dans un plat qui ira au four (attention, c’est pas forcément évident à manipuler, c’est lourd et chaud, j’avais des gants en silicone pour pas me crâmer les patounes), couenne sur le dessus.

Enlever la couenne en laissant le maximum de gras, entailler le dit gras en croisillons espacés de 2 cm sans attaquer la viande (d’où l’intérêt de laisser du gras).

Dans une petite casserole, porter les ingrédients du glaçage à ébullition, et retirer tout de suite du feu, puis en badigeonner la moitié sur le jambon. Planter les clous de girofle aux intersections du croisillon.

Mettre au four 15 minutes, 30 si c’est le lendemain, puis sortir la bêêête, la badigeonner du reste de glaçage et cette fois on le remet pour de bon, 30/35 minutes jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Pendant la cuisson, il ne faut pas hésiter à mouiller le bestiau avec son jus de cuisson histoire qu’il ne sèche pas. Et pis en ouvrant le four régulièrement, on parfume l’appart mieux qu’avec n’importe quel déo d’intérieur.

C’est juste pas permis comment c’est bon sa mère, c’est assez simple à préparer, juste un peu long, et on peut varier énormément en fonction des légumes de cuisson et surtout du glaçage. Histoire d’être originaux (hum.) on a piqué la recette chez Gordonichou Ramsay, sauf qu’on a mis du whisky là où il avait mis du madère, plus écossais que l’écossais, quoi. On a servi ça avec un gratin d’oignons (recette dès que j’en refais, paske là, j’ai oublié de faire une photo  ) et des pommes de terre à la suédoise.

Mon 1er jambon faisait 3.9 kilos, et on a mangé dessus au réveillon à 3, le midi du 25 à 4 (dont pôpa et Darling, donc quasiment 6), on en a donné aux invités et on a remangé 2 fois dessus. Ah oui, hein, en plus, c’est aussi bon chaud que froid. Sérieusement … Et en plus c’est pas cher du tout !! 34 euros le morceau de barbaque digne de Viandor, sachant qu’on peut faire la recette avec un jambon de 2 kilos pour avoir des proportions moins dantesques, franchement, faites la conversion en big mac, y’a pas photo. Et puis quand on a la chance d’avoir un aussi bon et gentil boucher que moi, on en profite et on le fait travailler. Naméoh. Et puis c’est bon, rooooh la vache qu’est ce que c’est bon ! Enfin, le cochon. Enfin on se comprend.

EDIT 2014 : Penser à acheter des sacs à glaçons pour y mettre le jus de cuisson du jambon très réduit (20 %), ça remplace très avantageusement les bouillons cube

EDIT 2019 : On l’a refait un paquet de Noëls, cette recette, avec des variations et celle qui « reste » c’est celle-ci:

Cuisson dans du Ginger Ale, 1 oignon émincé, sel poivre. Attention !! Pas du Canada Dry ! Du Ginger Ale genre Marks & Spencer qui pique les yeux tellement il est fort en gingembre.

Glacage : 100 g de sucre roux (ou muscovado, encore mieux, bref, le moins raffiné possible), 8 cm de sauce soja, 3 gousses d’ail écrasées et une cuillère à café de gingembre rapé (frais si possible, sinon, en « sec » de bonne qualité). Et les clous de girofle en piquetage

 

 

 

 

Sauce Vanille-Whisky

30 cl. de bouillon de volaille ou de légumes
1 gousse de vanille
1 bonne cuillère à café de sucre roux
Poivre en gros grains
3 ou 4 cuillères à soupe de whisky
20 cl. de crème liquide
Sel, poivre
Dans une casserole, mettre le bouillon de volaille, les graines et la gousse fendue de vanille, le sucre et quelques grains de poivre grossièrement concassés.

Faire chauffer jusqu’à ce que ça bouillonne pas mal et laisser réduire d’un tiers à peu près.

Filtrer dans une autre casserole, ajouter la crème, ajuster le sel et le poivre selon votre goût et réchauffer jusqu’au moment de servir.

J’ai trouvé ça par hasard sur Marmiton, forcément, avec du whisky, ça a fait tilt! On a donc essayé le soir même, avec de belles côtes de porc désossées et un mélange de riz, ben c’était top, original et très goûtu !! Par contre, pour le poivre en grains, il faut vraiment y aller mollo, ma sauce « premier essai » était un brin hot au goût de Darling

A refaire, peut-être avec du poulet ou du poisson blanc la prochaine fois, mais à refaire de toutes façons !!

 

 

Carbonnade flamande

Pour 4 :

1 kilo de jarret de bœuf coupé en petits morceaux
3 carottes taillées en grosses rondelles
2 oignons émincés
1 l. de bière blonde forte
4/5 tranches de pain d’épices
Moutarde
Un bout de beurre, un peu de farine, sel, poivre, thym, laurier

Pour accompagner, des pommes de terre vapeur ou de la purée, des pâtes …

Dans une grosse cocotte qui possède un couvercle, faire fondre le beurre à feu vif et y faire rissoler l’oignon émincé, et le bœuf. Dès que la viande est saisie, saupoudrer de farine et touiller pour bien répartir, puis ajouter la bière, les carottes, du sel, du poivre, une cuillère à soupe de thym et autant de laurier (ou 2 feuilles entières si vous avez). Tartiner le pain d’épices d’une couche de moutarde conséquente, le découper en morceaux et l’ajouter à la mixture.

Mélanger un bon coup, couvrir et baisser le feu à moyen, puis doux dès que ça bloblote bien.

Laisser mitonner 3 heures en remuant de temps en temps pour pas que le fond accroche. A la mi-temps, goûter la sauce et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

Servir bien chaud, ici avec des patates vapeur, car le duo « du bœuf et des patates », ça marche toujours !

Alors oui, y’a du pain d’épices, mais c’est pas moi qui l’ai mis là, c’est dans la recette originale flamande, il faut reconnaître que l’idée est super !! C’est très parfumé et pas aussi lourd qu’on pourrait le croire à l’énoncé des ingrédients. Certes, il faut s’y prendre à l’avance, mais en préparation, c’est vraiment pas long, et on peut même le préparer la veille, ce style de ragougnasse adore être réchauffée ! Et c’est typiquement le genre de plat que je kiffe quand les températures baissent comme en ce moment

Question bonus, qui peut me filer le nom du Pokemon ? Je l’avais pris pour sa choupitude, mais je ne sais même pas comment il s’appelle

 

 

Poulet à l’abricot épicé

Pour 4 personnes

4 gros blancs de poulet
1/2 pot de confiture d’abricots
1 très sérieuse dose de poivre (concassé si possible, ou au moulin)
1 p’tit peu de beurre

En option : noix de muscade moulue, tabasco (utilisés lors du test)

Faire revenir à la poêle sur feu moyen à vif (7 sur 10 sur ma table de cuisson)dans un peu de beurre les blancs de poulet, 3/4 minutes de chaque côté jusqu’à ce qu’ils soient un peu colorés.

Pendant la cuisson, mélanger la confiture d’abricots au poivre et aux autres épices. Ma confiture étant un peu épaisse, je l’ai mise 20 secondes au cro-ondes, et après j’ai dosé le poivre et les autres épices au pif, en en rajoutant jusqu’à ce que je sois contente du résultat (hot, hot, hot!). L’avantage de la confiture « chauffée », c’est déjà qu’elle s’étale mieux, et que, pour tester le niveau d’épices, comme on est déjà plus proche de la température finale, donc on risque moins la mauvaise surprise sur le plat fini.

Sortir les blancs de la poêle, les piquer à la fourchette ou au cure-dents (pour que le glaçage pénètre mieux) et les badigeonner généreusement avec la moitié de la confiture customisée.

Remettre sur la poêle à feu plus doux (5 sur 10) pour 5 bonnes minutes, les retourner délicatement et étaler le reste de la confiture sur la 2ème face des blancs. Laisser finir la cuisson 5 minutes, toujours à feu tranquillou. Il faut juste éviter que le jus de cuisson ne caramélise trop.

Servir tout de suite, avec les légumes de votre choix. J’ai opté pour des haricots surgelés précuits, ça faisait ça de moins à gérer à côté de la poêle !

Pour les sceptiques, ça ne donne pas un sucré-salé trop explosif, c’est assez délicat même, et ça conserve tout le moelleux du blanc de poulet sur la cuisson. Et surtout, ça claque pas mal, pour très peu d’efforts, mais je le referais probablement en coupant les blancs en morceaux avant les badigeons !

Langouste sauce vanille

Pour 4 personnes:

  • 4 queues de langouste
  • 30 cl. de vin blanc
  • 10 cl de vinaigre de vin blanc (ou de cidre, ou de xérès)
  • 200 g. de beurre
  • 2/3 gousses de vanille
  • Poivre
  • Huile

Préchauffer le four à fond les manettes (270 °c).

Dans une casserole à feu vif, faire réduire le vin et le vinaigre jusqu’à ne plus avoir qu’un fond d’un demi centimètre à peine (à peu près 5 cl.). Cette partie-là de la recette fouette sévère (en plus ça prend facile 1/2 heure), y’a des vapeurs vinaigrées dans la cuisine qui font craindre le pire pour le résultat final et l’odeur qu’on va garder dans les cheveux, mais faut pas flipper, c’est normal. Cependant, comme on peut le faire à l’avance, mieux vaut ne pas se priver et faire ça la veille ou le matin, histoire de pas faire peur aux convives .

Réchauffer à feu doux la bouillabaisse de sorcière en y mettant la vanille. Si vous avez pu choper de belles gousses bien fraiches, les couper dans le sens de la longueur, et avec un couteau, récupérer toutes les graines en grattant bien et mettre ça dans la casserole. Sinon, il faut les couper dans la longueur et les mettre directo dans la mixture, mais là, ça nécessitera de filtrer la sauce au final. C’est plus chiant, donc beware of the gousses.

Au bout d’une minute ou deux (dès que c’est chaud), y jeter le beurre coupé en petits morceaux et fouetter avec énergie et l’instrument adéquat (aka le fouet) jusqu’à obtenir une belle sauce homogène. Poivrer un peu, et laisser reposer sur feu très doux pendant que vous faites leur fête aux langoustes.

Couper les langoustes en 2 dans le sens de la longueur (couteau type machette requis ou gros ciseau spécial) et les placer, chair vers le bas, dans un plat allant au four au fond duquel vous aurez mis 2 cuillères à soupe d’huile pour éviter qu’elles n’accrochent, puis enfourner pour 6/7 minutes (plus bien évidemment si vous avez utilisé des queues de langouste surgelées).

Vous pouvez servir ça avec du riz, ça le fait pas mal.

Vous avez sans doute remarqué que c’était un peu plus complexe que d’habitude, mais bon, quoi, c’est Noël, on peut faire un effort

Poulet à la moutarde

AVEC DE LA CRÈME 

Pour 2 personnes :

  • 2 gros blancs de poulet
  • 3 groooosses cuillères à coupe de moutarde « fins gourmets » maille (du goût mais pas de quoi arracher la tronche, des graines pour faire joli mais sans avoir l’impression de cuisiner un porridge)
  • Le même volume de crème fraîche (de la vraie, pas liquide)
  • Sel, poivre, sauce Worcestershire

Couper les blancs de poulet en morceaux (de la taille d’une SD card à peu près).

Les faire revenir dans une poèle avec du beurre à feu vif, les saler, les poivrer (perso, j’ajoute toujours un peu de sauce worcestershire à ce moment-là, mais c’est pas obligatoire).

Une fois les morceaux biens dorés, ajouter la moutarde , bien mélanger, ajouter ensuite la crème, baisser le feu et laisser mijoter minimum 15 minutes.

L’avantage, c’est qu’on peut laisser mijoter beaucoup plus (mon max, c’est 35 minutes) sans que le plat y perde (ô joie du timing approximatif).

Je sers ça le plus souvent avec des patates sautées. La plupart du temps, la sauce se fait mettre une raclée à coups de pain. Mais quand il en reste, je m’en sers le lendemain pour des pâtes, et si ça fait court, on peut remettre un peu de crème et zou.

41_Asterix_-_T09

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑