Cake d’hiver

250 g. de beurre
200 g. de sucre
1 sachet de sucre vanillé
4 œufs
1 cuillère à café d’épices pour pain d’épices, ou de 4 épices
1 cuillère à café de cacao en poudre
250 g de farine
1 sachet de levure chimique
100 g. de chocolat râpé
100 g. de fruits secs et/ou confits
10 cl. de vin rouge
Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Mélanger le beurre mou aux sucres jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter les jaunes d’œufs, les épices, le cacao, la farine et la levure et bien mélanger.

Ajouter le chocolat râpé, les fruits coupés en petits morceaux, et enfin le vin.

Monter les blancs en neige et les incorporer au mélange, et mettre dans un moule à cake beurré et fariné si pas en silicone et au four pour 1 heure (moins si c’est un moule à manqué, probablement 40/45 minutes), il ne doit pas y avoir de pâte sur une pointe de couteau enfoncée dans le gâteau, mais elle ne sera pas sèche, sèche, non plus !

Sur une base de quatre quarts, l’idée c’était de balancer dans un gâteau tous les trucs qu’on retrouve au moment de Noël, le vin, les épices, les fruits confits, le chocolat. A remarquer qu’il n’y a ni foie gras, ni huitres, ni guirlande. Comme quoi, en fait c’est un gâteau très raisonnable, si, si, si . Au final, on obtient un gâteau de caractère et délicieux, à faire déprimer n’importe quel diététicien .

 

 

Christmas Bomb

Pour 10 personnes :

2 roulés version cacao, ou 2 gâteaux roulés tout fait au chocolat, fourrés blanc (j’en ai pas trouvé, perso)
1 pot de cerises au sirop (dans les 400 grammes, une fois égouttées)
180 g. de sucre en poudre
7.5 cl. d’eau
Un peu sirop de fruits (perso, j’ai pris pêche)
2 blancs d’œufs
30 cl. de crème fraîche
1 c. à soupe de kirsch
50 g. de fruits confits
50 g. de marrons glacés
50 g. de pistaches (pas des salées, surtout !!)

Mettre les cerises à égoutter, et passer 2/3 minutes les pistaches à la poêle à sec pour les torréfier un peu, ça réhausse le goût.

Si vous avez trouvé des roulés (pff!! veinards!!!), les couper en tranches d’1 cm. d’épais et en recouvrir le fond d’un saladier /moule recouvert à l’intérieur de cellofrais en serrant bien les tranches. Si vous n’en avez pas trouvé, on verra ça plus tard.

Monter les 2 blancs en neige ferme dans un saladier (prévoir assez grand).

Mettre un grand saladier au frigo.

Dans une casserole, faire un sirop avec l’eau et le sucre jusqu’à ce qu’il fasse 120°C, et le verser délicatement, tout en fouettant au batteur électrique, dans les blancs en neige, et continuer jusqu’à ce que ça ait doublé de volume et que ce soit refroidi (les bords du saladier ne doivent plus être chauds).

Sortir le 2ème saladier du frigo, y mettre la crème fraîche bien froide aussi, et monter tout ça en belle crème fouettée-qui-fait-des-piques-au-bout-des-batteurs.

Toujours au fouet, ajouter un peu de sirop, le kirsch, puis, à la spatule, incorporer délicatement la meringue du 1er saladier, et ajuster la sucritude si nécessaire avec du sirop.

Mettre le tout au frigo.

Si vous n’avez pas trouvé de roulés (bienvenue au club !), et ben il va falloir vous en fader 2 au chocolat (clic recette) en divisant les quantités par deux pour qu’ils soient fins, que vous garnirez, une fois refroidis, avec la meringue/crème, sur le même principe que plus haut, et zou, faire des tranches d’1 cm. d’épais, gnagnagna.

Ajouter dans la crème les cerises bieeeeeeeeeeeeeen égouttées, les marrons glacés cassés en petits morceaux, les fruits confits et les pistaches.

Remplir avec le reste de crème, en remplissant aussi les interstices entre les tranches, et bien lisser le dessus. Attention, la crème doit bien arriver au même niveau que les tranches de gâteau, pour un démoulage coquet.

Tasser avec une petite assiette ou un tupperware, en fait avec n’importe quoi qui fasse le bon diamètre, un machin un peu lourd dessus et hop, au congélo, minimum 4 heures (on peut retirer le poids au bout de deux heures, si jamais ça ressemble trop à une partie de jenga dans votre électroménager.

Sortir du congélo et démouler 15 minutes avant de servir.

Un truc important, c’est la forme du saladier qui sert de moule. J’ai un saladier au fond bien sphérique en inox et qui remonte bien, ça a permis de faire un gâteau assez « dodu » et plus joli que si j’avais pris un saladier plat qui aurait donné l’impression que tout s’était avachi à la sortie du congélo. On peut fignoler la déco avec du sucre glace, perso, j’ai préféré mettre une tête de squelette
Christmas bombe 2

Réveillon Gordon Ramsay, suite et presque fin ! Je vous cache pas que pour une charlotte glacée customisée, c’est du boulot, mais quand vous amenez ça à table, on vous regarde avec rien de moins que de l’amour dans les mirettes, si, si ! Depuis j’ai fait beaucoup de variantes en déco, notamment avec des découpes de roulé « non roulé », y’a de quoi s’amuser sur cette base. En plus, comme c’est glacé, en fin de repas ça déculpabilise et on peut en reprendre « une lichette », et FUCK !!! C’est bon, mais alors, c’est bon !! C’était aussi probablement de tous mes plats le préféré de mon très regretté bô pôpa, je pense à lui à chaque fois que je le fais.

Irish Porter Cake (avé de la Guiness)

Pour un cake de 6/8 personnes :

125 g. de beurre mou
125 g. de sucre roux
225 g. de farine
1 sachet de levure
1 cuillère à café d’épices à pain d’épices (ou de mélange « 4 épices »)
1 œuf
15 cl. de Guiness (ou d’une autre bière brune, mais irlandaise si possible, sinon, le titre ne veut plus rien dire)
1 œuf
160 g. de mélange de raisins secs, blonds z’et bruns
40 g. d’écorce d’orange confite, coupé en petits dés

Option glacage :
60 g. de sucre glace
Eau + un tout petit peu de bière si vous n’avez pas déjà sifflé le reste de la bouteille, à doser délicatement jusqu’à obtenir la consistance voulue

Préchauffer le four à 180°c (Th.6).

Mélanger tous les ingrédients dans l’ordre d’apparition, sauf l’œuf et la bière, mélangés au préalable dans un bol, et donc ajoutés ensemble, juste avant les fruits.

Verser dans un moule à cake beurre et fariné et mettre au four pour 1h30. Ça semble long … ça l’est, surtout quand on a faim, mais faut ce qu’il faut ! Au bout de 30/45 minutes de cuisson, ne pas hésiter à recouvrir le cake d’un papier d’alu, pour qu’il ne vire pas couleur charbon.

On peut démouler assez rapidement, le bestiau a de la tenue, et glacer éventuellement.

Quand même, un gâteau, avec une telle dose de bière … Fallait être irlandais pour oser !! En tout cas, ça donne un cake parfumé, avec juste une pointe d’amertume grâce à la bière, à refaire sans attendre la Saint Patrick ! (car oui, c’était ça l’excuse à deux balles pour un gâteau houblonné : la Saint Patr-hips !!) …
J’ai trouvé la recette ici, mais j’ai doublé le poids de fruits (cf. photo du dessous, ça fait pas semblant niveau garniture du coup ),  y’a plein d’autres choses très sympas à glaner sur ce site d’ailleurs.

Irish poretr cake 2

Cookies 18 – Crème de marrons

Pour une trentaine de cookies :

240 g. de farine
1/2 sachet de levure chimique
1 cuillère à café de bicarbonate de soude
50 g. de sucre en poudre
50 g. de sucre roux
1 œuf
250 g. de crème de marrons
80 g de beurre mou
150/200 g de poires séchées coupées en petits bouts(ou tout autre fruit sec qui, selon vous, le ferait grave sa mère avec de la crème de marrons)

Mélanger tous les ingrédients dans l’ordre.

Laisser refroidir la pâte 1 heure au frigo et préchauffer le four à 200°C (th.6/7), histoire qu’il soit fin prêt à cuire quand la pâte sera froide.

Rouler des petites boules de la taille d’une grosse noix et les poser sur une plaque recouverte de papier cuisson.

Les aplatir un peu avec la mimine et les cuire 13/15 minutes suivant leur grosseur. Ils se sont étalés d’un quart, grosso modo, donc il faut laisser 2/3 cm. entre chaque cookie au minimum.

Laisser refroidir sur grille, ou sur la plaque si vous avez la flemme.

Le goût de marrons est assez présent, par contre pour les poires j’aurais du y aller plus franco, mais le découpage cessa, faute de combattants… J’aurais dû en prendre plus !! Du coup dans la liste des ingrédients, j’ai doublé par rapport aux cookies sur la photo. Autant que mes gourances servent à quelque chose

 

Tarte d’hiver (Mince Pie maison)

2 pâtes brisées
2/3 pommes selon leur taille, plutôt acidulées
2/3 poires selon leur taille
180 g. de cassonade
125 g. de beurre
180 g. de raisins secs blonds
90 g. de raisins secs de Corinthe (les bruns, hein, par opposition aux blonds)
90 g. d’écorces d’orange confite coupées en petits dés
2/3 cuillères à soupe de jus de citron (un bon « pschitt » de la petite bouteille jaune magique)
2 cuillères à café de cannelle en poudre
1 cuillère à café de noix de muscade râpée
12.5 cl. de jus de pomme
6 cl. de cognac

 

Dans une casserole, mélanger tout sauf le cognac (euh… et les pâtes brisées), porter à ébullition en remuant constamment puis baisser un peu le feu et laisser blobloter 30 minutes en remuant de temps en temps. Ça sent bon, mais d’une force ! Une fois hors du feu, ajouter le cognac et bien mélanger. On doit obtenir une sorte de mélasse épaisse.

Laisser tiédir et pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C (th. 6). L’idéal, c’est même de pouvoir faire le mélange aux fruits quelques heures avant, voire la veille, car le mélange, froid, risque moins de rendre la pâte du dessous toute ramollo.

Étaler la première pâte dans un moule à tarte, ne pas couper les bords tout de suite, la remplir du mélange aux fruits.

Couper la 2ème en bandes d’1 cm d’épaisseur grosso modo pour les assembler en croisillons. Si ça vous semble compliqué, mater les travaux manuels de votre petit frère/cousin/voisin de CP. En fait c’est faisable. Si, si. Si vraiment ça vous semble insurmontable (pffff, j’te jure), enlever une bande sur deux et les poser juste à 90° sur les autres (c’est juste *soupir*, m’enfin, je dis ça, je dis rien). Par contre, vaut mieux faire ça sur le papier cuisson, et après, remettre au frigo 15 minutes, histoire que ça soit bien ferme, comme ça, on retourne d’un geste vif, précis et gracieux l’ensemble des bandelettes d’un coup sur la pâte, et hop.

Appuyer sur le bord de la tarte pour souder les bandes au tour, badigeonner les bandes d’un jaune d’œuf battu dans 2 cuillères à soupe de lait et enfourner pour 40/45 minutes. Attention à ce que les bandes ne crament pas trop, si ça commence à trop foncer, recouvrir le tout d’une feuille d’alu.

Cette tarte apporte beaucoup de réconfort (ça va de paire avec les calories) en ces temps glacés où l’extérieur en général devient inhospitalier et où la plénitude ne peut se trouver qu’au fond du canapé devant un bon jeu/film/JT de TF1 (nan, j’déconne). On peut jouer sur les épices, sur du « tout pomme », ou du « tout poire », mettre de l’abricot sec à la place de l’orange, etc, etc.

Et oui, on trouve des garnitures en pot toutes faites (chez marks & Spencer pour pas les citer), mais c’est quand même carrément pas pareil.
Une bonne recette d’hibernation !

 

 

Florentins

Pour une quinzaine/vingtaine de florentins, selon leur taille

75 g. de sucre roux
50 g. de beurre
50 g. de miel
10 cl. de crème fraîche (liquide ou non, pas grave)
150 g. d’amandes effilées
50 g. de fruits secs (ici, des cranberries)
100 g. de chocolat noir (en option!)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans une casserole, à feu vif, faire un caramel avec le beurre, le sucre, la crème et le miel. Compter 5 minutes en remuant constamment avec une cuillère en bois, pour obtenir un caramel mousseux, et arrêter la cuisson dès qu’il commence à se colorer (pour ceux munis d’un thermomètre à sucre, compter 110°C).

Retirer du feu en continuant à remuer, et dès que le caramel est « redescendu » dans la casserole, ajouter les amandes et les fruits secs. Bien mélanger, mais attention à ne pas exploser les amandes, on y va mooooooollo. Déééélicatement.

Après y’a plusieurs possibilités :

– On fait des zoulis petits tas sur une feuille de papier cuisson, on aplatit à la fourchette (la fourchette évite que ça ne colle trop, par rapport à la cuillère)

– On prend des moules à tartelettes ou à minis muffins ou à minis savarins(cf. photo) en silicone dans lequel on met en appuyant un peu une petite cuillère de pâte. Attention, il ne faut pas que ça soit trop haut, sinon, on récupère de gros rochers casse-plombages, c’est 3615AlloDentiste assuré au final.

Dans tous les cas, on enfourne 5 minutes et pis c’est tout.

En option, on peut faire fondre un peu de chocolat noir et le verser sur le dessus des florentins, ou alors leur tremper le fessier dedans, ou, si on a des moules à minis savarins, verser du chocolat dans le trou formé par les moules. Attention à ne pas trop noyer les gâteaux sous le chocolat, sinon, le goût du florentin peut être assez vite masqué.

J’ai mis des cranberries, mais on peut mettre des abricots secs coupés en petits dés, ou même ne pas mettre de fruits secs du tout (plus classique).

Ça donne des petits gâteaux à la texture très caraméleuse, qui collent un peu aux dents mais pas écœurants.

Enfin, attention, un miel tout pougnave, type marque de supermarché donnera un gâteau assez neutre, alors qu’un miel de forêt bien sombre et bien goûtu donnera beaucoup plus de personnalité (ce qui est une manière plus feutrée de dire que le goût de miel te décollera bien la gencive jusqu’aux sourcils ).

Cookies 11 – Chocolat blanc

Pour une pleine poignée de cookies :

1 boite de lait concentré (non sucré) (410 g.)
500 g. de chocolat blanc (pâtissier si possible, chez Nestlé ils font ça très bien)
45 g. de beurre
1 œuf
300 g. de farine
1/2 sachet de levure
250 g. de fruits secs (ici, moitié myrtilles, moitié cranberries)

C’est en fait une variation des cookies 4 (au lait concentré sucré), mais sans sucre et avec des fruits … Mais c’est pas pour autant que c’est léger !!

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans une casserole, à feu doux, faire fondre le beurre et le chocolat dans le lait concentré.

Hors du feu, ajouter la farine, la levure, les fruits et l’œuf battu.

Une fois la pâte un peu refroidie, faire des petits tas sur une plaque recouverte de papier cuisson avec deux cuillères à soupe, assez espacés, et enfourner pour 7 minutes, pas plus.

Laisser refroidir sur grille, ils sont mous en sortant du four
… ils seront moelleux une fois refroidis. Tout est une question de nuance

Ils se gardent fastoche 1 semaine dans une boite métal, askip.

 

 

Biscuits aux fruits secs

  • 200 g. de beurre mou
  • 160 g. de sucre glace
  • 1 oeuf
  • 200 g. de farine
  • un peu de vanille liquide
  • 150 g. au minimum de fruits séchés ou confits, coupés en petits dés ( ici, des fraises)

Préchauffer le four à 170°C.

Mélanger le beurre mou, la vanille et le sucre jusqu’à obtenir une pâte crémeuse.
Ajouter les fruits, l’oeuf puis la farine petit à petit.
Faire des boules de la taille d’une noix et les aplatir sur une plaque recouverte de papier cuisson (en les espaçant d’à peu près 3 cm, ils s’étalent pas mal à la cuisson).
Faire cuire 12 minutes. Le bord des biscuits peut dorer légèrement, mais ils ne doivent pas colorer (les couleurs de la photo sont un peu trompeuses, les biscuits sont plus clairs une fois cuits).

On peut carrer là-dedans n’importe quel fruits; j’ai déjà fait citrons confits, poire séchée, fraise séchée (photo), raisins secs. On peut aussi agrémenter la pâte d’épices, selon le fruit : gingembre avec la poire, menthe avec la fraise, cannelle, etc. Comme la cuisson est douce, les aromates ne « crament » pas. Et c’est une bonne excuse pour craquer sur les étals de fruits secs qu’on peut voir sur les marchés :3

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