Sablés funky

Pour une quarantaine de petits sablés

160 g. de beurre mou
160 g. de sucre
2 œufs
380/400 g. de farine
1/2 cuillère à café de levure
1 cuillère à café d’extrait de vanille ou 2 cuillères à soupe de cacao ou 1 cuillère à café d’extrait d’amandes ou le zeste (fin!) d’une orange ou d’un citron

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Tout mettre dans un saladier et pétrir gaiement jusqu’à obtenir une pâte souple et pas collante sur les didis (sinon, rajouter un peu de farine).

Là, soit on étale la pâte au rouleau et on découpe, soit on façonne des p’tites galettes à la main, soit on utilise un moule à shortbread ou à spéculoos, soit … on utilise sa presse à biscuits (MOUHAHAHA POWAAAAAAAAA ), et on enfourne sur une feuille de papier cuisson pour 9 à 12 minutes selon l’épaisseur des machins.

Ils ne doreront pas, ou très peu, alors attention à ne pas les laisser cramer ! Ils doivent être encore souples sur le dessus en sortant du four.

On peut les aromatiser facilement. Attention, si l’arôme est liquide, il faudra probablement remettre un peu de farine pour garder une bonne texture de pâte. C’est le cas ici, où j’ai mis une cuillère à café d’arôme banane, puis j’ai divisé la pâte en deux, et j’ai « coloré » une des moitiés avec une cuillère à soupe de cacao non sucré.

En dehors du fait que je poussais des gloussements hystériques dignes d’un savant fou en faisant mumuse avec mon joli joujou à faire de jolis biscuits, j’avoue que le goût est sympa et surtout, ils sont d’une texture très douce et pas sableuse du tout, ça se mange tout seul

Macarons abricot (Bredele)

Pour 30/40 macarons

65 g. de poudre d’amandes
60 g. de sucre glace
1 blanc d’œuf
1 cuillère à soupe de confiture d’abricots (plus un peu pour la déco)
40 g. de sucre en poudre
Sucre cristallisé (pour la déco)

Préchauffer le four à 150°C (th.5).

Tout mélanger. Faire des petites boules de la taille d’une noisette sur une feuille de papier cuisson (à la poche à douille, ou le sac congélo troué dans un coin le cas échéant). Ça semble très petit, mais pas de panique, ça va s’étaler/gonfler à la cuisson.

Avec le manche d’une cuillère en bois (ou de tout autre ustensile de même gabarit, comme un crayon à papier… le genre SANS la gomme au bout) trempé au préalable dans le sucre glace, faire des petits trous au milieu des bibilles et y mettre un peu de confiture d’abricots.

Saupoudrer le tout de sucre cristallisé et zou, au four pour 13 minutes.

Laisser sur le papier cuisson et les décoller une fois refroidis, mais délicatement, car, comme de vrais macarons, ces enfoirés collent aux fesses !!

J’avoue que je ne sais pas si ça se conserve bien … On a tout emmené à nos boulots respectifs le lendemain . En tout cas, mieux vaut ne pas les stocker trop « empilés », sinon, ça colle !

 

 

Parfait aux 2 chocolats

Pour 8 personnes :

100 g. de chocolat noir
150 g. de chocolat au lait
30 cl. de crème fleurette (rayon frais, en flacon type Yop, pas loin des crèmes fraîches)
5 jaunes d’œufs
150 g. de sucre en poudre
10 cl. d’eau

 

C’est un dessert glacé à préparer la veille, ou le matin pour le soir. Alors niveau ingrédients, c’est pas compliqué, mais pour la réa, faut y aller youpi, et va falloir pas mal de matos (4 saladiers, 1 casserole, 1 batteur électrique et pas mal de cuillères).

On ajuste le boxer et/ou le soutien-gorge, on respire un grand coup et on s’y met:

Dans une casserole, préparer un sirop avec le sucre et l’eau, jusqu’à ce que le mélange soit mousseux, mais surtout pas coloré (l’idéal, c’est d’avoir un thermomètre à sucre : 110°C au compteur et on arrête).

Pendant que le sirop chauffe, au batteur électrique, dans un saladier qui supporte la chaleur (un cul de poule en inox, pour moi), on fouette les jaunes d’œufs jusqu’à ce qu’ils soient mousseux et lisses en surface.

Dès que le sirop est à température, on le verse sur les jaunes sans arrêter de battre au fouet jusqu’à ce que le mélange soit épais et ait triplé de volume. Et là, c’est pas fini, on continue encore 5 minutes, le temps que ça refroidisse sans retomber. D’habitude c’est à la St Valentin qu’on change de main, là, va falloir être ambidextre pour pas cramper. Le mélange doit être épais et brillant.

Quand c’est près, on rince les batteurs, et on fait fondre les chocolats dans des saladiers séparés (assez grands, vu qu’on va y ajouter le reste des préparations un peu plus tard). Vu que je fais fondre mon choco au cro-ondes, là il a fallu éviter l’inox (on en est à 3 saladiers, St Lave-vaisselle, priez pour nous).

Dès que les chocolats sont fondus et bien lisses, on les mets de côté, on prend le 4ème et dernier saladier, et on y passe la crème fleurette au batteur électrique jusqu’à ce qu’elle forme des becs, un peu comme des blancs en neige souples. Pour être sûr de pas se planter, l’idéal c’est de mettre le saladier et la crème jusqu’au dernier moment au frigo, si c’est froid, ça prend mieux.

Quand c’est près, on répartit le mélange jaunes d’œufs/sirop dans les 2 saladiers où se trouvent les chocolats, on mélange bien jusqu’à ce que ça soit parfaitement homogène, puis on ajoute la crème fouettée, de même, séparée de façon équitable entre les 2 saladiers. D’abord à la barbare sur les premières cuillères, puis plus délicatement, pour obtenir une belle texture onctueuse.

Dans un moule à cake (tapissé de film alimentaire s’il n’est pas en silicone), on étale soigneusement la mousse de chocolat noir et on place au congélo (bien à plat!!) pour 1h30/2h. Puis, on étale par dessus la mousse de chocolat au lait et retour au congélo pour minimum 8 heures, toujours à plat, sauf si vous voulez exposer votre dessert dans une galerie d’art moderne.

Sortir 2 minutes avant de servir, démouler puis couper de belles tranches à l’aide d’un couteau passé sous l’eau chaude. Attention, ça n’est pas ferme comme une glace, même en sortant du congélo, ça reste assez malléable.

J’avoue que la quasi-simultanéité des préparations m’a un peu stressée, mais au final, ça en jette. L’avantage de devoir faire ce gâteau à l’avance, c’est que vous avez le temps de redonner un aspect normal à votre intérieur, paske quand j’ai mis le bouzin au congélo, on aurait dit que j’avais fait péter une grenade à fragmentation dans la cuisine. La recette vient d’un bouquin de Gordon Ramsay, mon chouchou à la bouche pleine de jurons.

Quand on a un moule à motifs, comme ici, c’est pas mal de remplir les motifs d’une couleur de mousse, de bien lisser et essuyer le reste, avant de continuer le remplissage avec l’autre mousse. Ça s’appelle la cerise sur le gâteau, ce qui est plutôt balaise pour un gâteau sans fruits

Bon, c’est plus tendu que le gâteau au yaourt ou le cake aux carambars, mais avec ça, vous épatez la copine/la belle-mère/les potes. Et ça déboîte plus que sévère, faut avouer.
Et pis c’est pour Noël, quoi !

 

 

Roses des sables de môman

Pour pas mal de roses des sables :

200 g. de Végétaline
170 g. de corn flakes
25 cl. de sucre glace
25 cl. de cacao non sucré

Faire fondre la Végétaline dans une grande casserole.

Hors du feu, ajouter les céréales, le sucre et le cacao. Bien mélanger.

Faire des petits tas sur des feuilles de papier cuisson ou d’alu, et laisser refroidir.

Bien sûr, c’est une base, on peut changer les céréales, ajouter des amandes ou des noisettes grillées, des pignons, des morceaux de fruits confits …

Le seul truc, c’est que ça ramollit TRES vite. Y’a deux solutions, soit on les garde au frais, soit on les mange rapido. J’ai tendance à privilégier la 2ème.

 

Truffes de môman

Pour un bon paquet de truffes :

5 jaunes d’œufs
200 g. de sucre en poudre
500 g. de chocolat
200g. de beurre
20 cl. de crème fraîche
1/2 verre d’alcool ou 1 petite tasse de café bien costaud (expresso)
Cacao non sucré

Mélanger les jaunes d’œufs avec le sucré jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter le beurre (mou), le chocolat fondu, la crème fraîche et le parfum.

Mettre au frigo une nuit.

Le lendemain, former de petites boules et les rouler dans le cacao non sucré.Le plus simple, c’est de mettre du cacao dans un petit sac type congélation et d’y mettre les truffes par 4 ou 5, et de secouer énergiquement…. en ayant bien refermé le sac avant.

Elles se conservent 8 à 10 jours au frais. A ce qu’il parait. J’ai jamais vu qu’il en restait passé 2 jours à la maison. Pour moi ce sont les seules truffes possibles au moment de Noël ❤

 

 

Spritz au chocolat (Bredele)

Pour une trentaine de spritz :

100 g. de beurre
60 g. de sucre en poudre
1 blanc d’œuf
125 g. de farine
1 cuillère à café rase de levure (1/4 de paquet)
25 g. d’amandes en poudre
25 g. de cacao amer non sucré

 

Préchauffer le four à 150°C (th.5).

Dans un saladier, mélanger le beurre mou et le sucre jusqu’à obtenir une crème, rajouter le reste et bien mélanger.

Remplir une poche à douille, former des cercles sur une plaque recouverte de papier cuisson et au four pour 12 minutes.

Laisser refroidir sur grille et conserver dans une boîte en fer.

Alors, je me doute que tout le monde n’a pas de poche à douille, mais y’a une astuce : vous chopez un sac à congélation, vous le remplissez bien avec la pâte, pour qu’il n’y ait pas de poche d’air à l’intérieur et vous coupez un coin au ciseau. Pour éviter les débordements, je conseille chaudement la fermeture hermétique du sachet à l’autre extrémité (noeud ou pince). La pâte à spritz est assez dense, pour pouvoir passer facilement d’un biscuit à l’autre j’avais une paire de ciseaux à portée de main pour couper le flux de pâte entre chaque tournicotis.

Les premiers, faut être honnête, y’a que votre mère qui pourra les trouver beaux, mais le coup de main vient assez vite, faut persévérer 😀

Meringues fondantes au chocolat

3 blancs d’œufs
200 g. de sucre en poudre
75 g. de chocolat râpé (ou du chocolat à p’tit déj, on va pas jouer les diptérosodomites)
1 pincée de sel
1 pincée (ou plus) de cannelle

 

Préchauffer le four à 150°c (th.5).

Monter les blancs en neige avec la pincée de sel.

Toujours au batteur, ajouter le sucre, petit à petit, sinon, ça va faire un gros « vraouppff » et un joli nuage de sucre partout. Oui. C’est du vécu. pareil pour la cannelle.

A la spatule et tout gentiment, ajouter le chocolat.

Avec deux cuillères à soupe, former des bouboules de meringue sur une feuille de papier cuisson et zou, au four pour 15 minutes.

Avec une poche à douille, y’a forcément moyen de faire de zoulies meringues, mais à la cuillère, y’a un p’tit côté « fay mayzon » que j’aime bien. On peut bien sûr les laisser plus longtemps si on veut de la meringue plus ferme, mais là, c’est le but d’avoir des machins tout fondants dedans !

 

Carrés à l’orange (Bredele)

Pour 25/30 p’tits carrés (28 en fait pour moi, 7X4, tout dépend des dimensions du moule)

Pour la pâte :
350 g. de farine
1 sachet de levure
175 g. de beurre
100 g. de sucre en poudre
1 sachet de sucre vanillé
1 œuf

Pour la garniture à l’orange :
150 g. d’amandes moulues, pas en poudre (ou, pour faire avec ce qu’on trouve facilement chez Carrouf’, des amandes effilées passées au robot)
150 g. de sucre en poudre
1 orange

Pour le glaçage:
80 g. de sucre en poudre
3 cuillères à soupe de jus d’orange (mises de côté lors de la préparation de la garniture)

 

Préchauffer le four à 165°C (th. 6/7).

Dans un saladier, mettre la farine et la levure. Ajouter le beurre en petits morceaux et travailler à la main jusqu’à obtenir une pâte bien sablée. Ajouter le sucre, puis, à la fourchette, ajouter l’œuf jusqu’à obtenir une pâte « étalable ».

Au rouleau, étaler la pâte en deux rectangles de même taille. C’est certainement le truc le plus CHIANT à faire, si vous avez la place, pas d’hésitation, étaler en un grand rectangle que vous couperez en deux après.

Mettre un des rectangles sur une feuille de papier cuisson sur une plaque.

Préparer la garniture en mélangeant le sucre, les amandes, le zeste et le jus (moins 3 cuillères à soupe) de l’orange. Étaler la dite garniture, qui doit être un peu humide et collante (no comment, plize) sur le premier rectangle de pâte en laissant 1/2 cm de vide aux bords.

Recouvrir du deuxième rectangle. Faut pas se gourer, une fois posé, on le bouge plus, le bougre !

Appuyer sur les bords pour souder, piquer tout le dessus à la fourchette et zou, au four pour 20 minutes.

Pendant que ça cuit, mélanger le sucre glace avec le jus d’orange.

Dès la sortie du four, badigeonner au pinceau le dessus du gâteau avec le glaçage. S’il n’est pas assez liquide pour être étalé comme il faut, rajouter un peu d’eau, cuillère par cuillère, mais attention,ça doit faire un sirop bien épais tout de même.

Couper en rectangles et laisser refroidir, sans déplacer les rectangles, sinon, c’est fracassage assuré.

Ça ne se déplace (et ça ne se mange) qu’une fois parfaitement refroidi !

Perso, j’ai sacrifié les bords du gâteau à la découpe, histoire d’être équitable dans la répartition d’orange, heureusement, j’ai eu des volontaires pour engloutir les chutes !!

J’avoue que c’est un peu plus galère que les recettes habituelles, mais hey !! C’est des trucs de Noël, hein …

Etoiles au chocolat (Bredele)

Pour une petite trentaine d’étoiles :

125 g. d’amandes effilées
60 g. de chocolat noir
75 g. de sucre (+ un peu pour l’étalage)
2 cuillères à café d’eau
1 cuillères à café de rhum (ou autre)

Zéro cuisson !!

Griller les amandes 5 minutes en les remuant constamment dans une poële (sans ajouter de matières grasses). Mixer le tout. Si vous n’avez pas de robot, émincer au plus fin avec un couteau.

Prendre la pâte, en faire une boule et l’étaler sur une planche à découper préalablement recouverte d’un fin fil de sucre (comme quand on farine un plan de travail, mais avec le sucre, en fait), sur une hauteur d’1/2 cm (cartouche GB, pour le repère).

Découper au couteau ou à l’emporte-pièce et laisser « sécher » sur grille au moins une nuit (une dizaine d’heures).

Ça se conserve en boîte métal assez longtemps.

Les Bredele, ce sont les petits biscuits qu’on fait en décembre et en Alsace, traditionnellement en quantité pantagruélique pour les distribuer à Noël. Y’a pléthore de recettes, j’ai pas l’ambition de les faire tous, mais bon.

 

Tarte d’hiver (Mince Pie maison)

2 pâtes brisées
2/3 pommes selon leur taille, plutôt acidulées
2/3 poires selon leur taille
180 g. de cassonade
125 g. de beurre
180 g. de raisins secs blonds
90 g. de raisins secs de Corinthe (les bruns, hein, par opposition aux blonds)
90 g. d’écorces d’orange confite coupées en petits dés
2/3 cuillères à soupe de jus de citron (un bon « pschitt » de la petite bouteille jaune magique)
2 cuillères à café de cannelle en poudre
1 cuillère à café de noix de muscade râpée
12.5 cl. de jus de pomme
6 cl. de cognac

 

Dans une casserole, mélanger tout sauf le cognac (euh… et les pâtes brisées), porter à ébullition en remuant constamment puis baisser un peu le feu et laisser blobloter 30 minutes en remuant de temps en temps. Ça sent bon, mais d’une force ! Une fois hors du feu, ajouter le cognac et bien mélanger. On doit obtenir une sorte de mélasse épaisse.

Laisser tiédir et pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C (th. 6). L’idéal, c’est même de pouvoir faire le mélange aux fruits quelques heures avant, voire la veille, car le mélange, froid, risque moins de rendre la pâte du dessous toute ramollo.

Étaler la première pâte dans un moule à tarte, ne pas couper les bords tout de suite, la remplir du mélange aux fruits.

Couper la 2ème en bandes d’1 cm d’épaisseur grosso modo pour les assembler en croisillons. Si ça vous semble compliqué, mater les travaux manuels de votre petit frère/cousin/voisin de CP. En fait c’est faisable. Si, si. Si vraiment ça vous semble insurmontable (pffff, j’te jure), enlever une bande sur deux et les poser juste à 90° sur les autres (c’est juste *soupir*, m’enfin, je dis ça, je dis rien). Par contre, vaut mieux faire ça sur le papier cuisson, et après, remettre au frigo 15 minutes, histoire que ça soit bien ferme, comme ça, on retourne d’un geste vif, précis et gracieux l’ensemble des bandelettes d’un coup sur la pâte, et hop.

Appuyer sur le bord de la tarte pour souder les bandes au tour, badigeonner les bandes d’un jaune d’œuf battu dans 2 cuillères à soupe de lait et enfourner pour 40/45 minutes. Attention à ce que les bandes ne crament pas trop, si ça commence à trop foncer, recouvrir le tout d’une feuille d’alu.

Cette tarte apporte beaucoup de réconfort (ça va de paire avec les calories) en ces temps glacés où l’extérieur en général devient inhospitalier et où la plénitude ne peut se trouver qu’au fond du canapé devant un bon jeu/film/JT de TF1 (nan, j’déconne). On peut jouer sur les épices, sur du « tout pomme », ou du « tout poire », mettre de l’abricot sec à la place de l’orange, etc, etc.

Et oui, on trouve des garnitures en pot toutes faites (chez marks & Spencer pour pas les citer), mais c’est quand même carrément pas pareil.
Une bonne recette d’hibernation !

 

 

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