Pour une vingtaine de muffins de taille raisonnable :
170 g. de beurre
85 g. de cacao en poudre non sucré
35 cl. de café bien fort ; perso, je fais des expressos (expressi?) , et je rajoute une ch’tiote cuillerée de café soluble, histoire de.
12 cl. de whisky, ici du Talisker pour avoir un goût bien tourbé de derrière les fagots
200 g. de sucre en poudre
150 g. de sucre roux
240 g. de farine
1 sachet de levure ou une cuillère à café de baking powder
1/2 cuillère à café de noix de muscade en poudre
3 œufs
1 cuillère à café d’extrait de vanille
170 g. de chocolat noir coupé en morceaux pour faire des pépites, plutôt petites
Préchauffer le four à 165°C (th. 6/7).
Beurrer et cacaoter le ou les moules si pas en silicone. Je suis plus team caissettes en papier à la maison, parce que ça facilite les fournées successives et que ça limite la vaisselle et que ça facilite la dégustation
Dans une casserole à feu tout doux, faire fondre le beurre, ajouter le café, le whisky et le cacao en poudre en remuant jusqu’à obtenir un beau liquide sans grumeaux. Ajouter les sucres et remuer jusqu’à ce qu’ils soient bien fondus. Enlever du feu et laisser refroidir.
Pendant ce temps, mélanger dans un grand bol la farine, la levure et la muscade. Dans un plus petit bol, battre les œufs avec l’extrait de vanille.
Verser le mélange aux œufs dans la casserole, puis le mélange des ingrédient secs et enfin, les pépites de chocolat. Le mélange est assez liquide, d’où l’importance de faire des petites pépites, sinon c’est direct au fond.
Enfourner pour 30 minutes (muffins) ou 65 minutes (grand gâteau), pointe de couteau blablabla.
J’ai servi le lendemain à température ambiante, mais Darling a goûté tiède, verdict c’est bon aussi mais pas meilleur donc, ne pas se prendre le chou et faire comme on veut/peut.
La recette est librement adaptée d’une recette du New York Times que j’ai adaptée au stock à ma disposition, et à mon goût pour les whiskys très tourbés.
Hors période Koh-Lantesque, ce sont mes collègues qui se dévouent pour tester les gâteaux (sont-ils serviables!), et en l’occurrence ceux de Darling aussi, et ce fut approuvé de part et d’autre.
Attention, gâteau définitivement pour adultes, très peu sucré (je sais qu’il y a 350 g. de sucre, mais la vie de ma mère ça se sent pas), voire un peu amer(« – Non?? – Siii ! »), très costaud en goût, faut des papilles apprivoisées pour apprécier. Une allitération en « p » pour dire que « putain c’est bon !!! »
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