Pour 3 personnes (en entrée) :
2 bulbes de fenouil
1 branche de céleri
1 gousse d’ail
70 cl. de bouillon de poule (aka un bouillon cube dans le volume d’eau requis)
1/2 boite de haricots blancs (à peu près 150 g. une fois égouttés)
2 merguez
1 feuille de laurier
Huile d’olive, persil, sel, poivre
Dans une GRANDE casserole, verser 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, et mettre le fenouil et la branche de céleri coupés en tranches fines, et la gousse d’ail hachée. Faire fondre tout ça à feu moyen pour que ça fonde, mais sans colorer. Ça semble hypra volumineux, mais pas de panique, au final ça aura diminué de moitié !
Au bout de 5 minutes, verser le bouillon, saler, poivre et ajouter la feuille de laurier. En remuant, porter le tout à bloblotage et laisser mijoter 40 minutes en remuant de temps en temps, faut que ça fasse des bulles, mais des petites bubulles kawaï, pas de bulles de cuisson de pâtes !
Laisser refroidir une dizaine de minutes, enlever la feuille de laurier et mixer le tout au robot jusqu’à avoir une belle texture veloutée (perso, ça a pris une bonne minute). C’est le moment de goûter pour ajuster le sel et le poivre.
Trancher les merguez en tranches fines (couteau aiguisé indispensable, sinon, c’est la chienlit !) et les griller à la poêle à feu moyen dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive (ne pas jeter l’huile de cuisson à la fin, surtout!)
Pendant ce temps, remettre la soupe dans la casserole en y ajoutant les haricots égouttés et faire réchauffer jusqu’à ce que les tranches de merguez soient bien grillées (ça va assez vite, attention).
Dès que les merguez sont prêtes, mettre la soupe dans les assiettes, saupoudrer de persil haché (ahhhh, les joies des herbes surgelées Daregal ou Picard…), placer les morceaux de merguez et, avec une cuillère, verser de petites gouttelettes ou de petits filets de l’huile de cuisson des merguez.
Et servir tout de suite !
Alors au départ, le fenouil, je suis pas une super fan, ça sent le comptage laborieux de calories, ou l’accompagnement bonne conscience d’un poisson cuit vapeur, par contre les merguez, je kiffe, et comme j’avais trouvé la recette dans un bouquin de l’inénarrable Gordon Ramsay, j’ai décidé de tenter le coup pour en faire une des entrées de Noël. Mais bon, je voulais la tester avant, c’est chose faite … et elle figurera en bonne place sur le menu.
Le texture est douce, y’a de la consistance grâce aux haricots, et les merguez apportent un plus, à la fois par leur côté épice, et aussi par le croquant obtenu en les grillant par petits morceaux. Bref…. Putain, c’est bon !!
Bon, le seul truc, c’est qu’il faut un robot … Mais si vous voulez pas vous équiper en gros machin blindé d’accessoires, y’a des mixeurs « plongeants » supers qui prennent pas de place et qui feront parfaitement l’affaire. En plus, ça permet quand même de faire pas mal de choses, notamment des smoothies, m’enfin, je dis ça, je dis rien
PS : Y’a qu’à moi que les statues de LOTR donnent envie de chanter « Stop, in the name of love » ???)
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