Tourain

Pour 2/3 personnes :

3 oignons
1 cuillère à soupe bombée de farine
1 l. de bouillon de volaille
1 œuf
3 cuillères à soupe de vinaigre
Quelques tranches de gros pain de campagne
Sel, poivre

 

Dans une grande casserole, faire revenir dans de la graisse d’oie ou de canard (ou à défaut, un mélange beurre/huile), les oignons coupés en très petits morceaux. Fariner les oignons, bien remuer, puis ajouter le bouillon.

Saler, poivrer et laisser mijoter une vingtaine de minutes en remuant régulièrement.

Pendant ce temps, préparer les assiettes creuses ou les bols en y posant des tranches épaisses de pain, coupées si nécessaire.

Battre à la fourchette dans un bol l’œuf et le vinaigre. Verser rapidement ce mélange dans la soupe et remuer au fouet 1 minute ou deux, le but étant que l’œuf ne coagule pas en gros bouts.

Répartir tout de suite dans les assiettes et servir rapidement.

C’est très consistant, ça tient au corps, mais le goût est plus fin que ne le laisse supposer l’énoncé de la recette ! C’est un plat d’enfer en tout cas. Par contre, pour une fois, je ne recommanderais pas de céder à la facilité des oignons émincés surgelés, y’a un vrai « plus » à le faire avec de l’oignon frais (et aussi un peu de patience et des lunettes de natation pour ne pas pleurer toutes les larmes de son corps).

Périgourdin, ou gascon, le tourain est une recette ancienne, dont il y a surement autant de variations que de pages web sur les chatons. Celle-ci vient très précisément de Somplessac bas, près de Puylaroque dans le Quercy (faut être précis dans ses sources, surtout quand elles sont de qualité ).

Truffes de môman

Pour un bon paquet de truffes :

5 jaunes d’œufs
200 g. de sucre en poudre
500 g. de chocolat
200g. de beurre
20 cl. de crème fraîche
1/2 verre d’alcool ou 1 petite tasse de café bien costaud (expresso)
Cacao non sucré

Mélanger les jaunes d’œufs avec le sucré jusqu’à ce que le mélange blanchisse.

Ajouter le beurre (mou), le chocolat fondu, la crème fraîche et le parfum.

Mettre au frigo une nuit.

Le lendemain, former de petites boules et les rouler dans le cacao non sucré.Le plus simple, c’est de mettre du cacao dans un petit sac type congélation et d’y mettre les truffes par 4 ou 5, et de secouer énergiquement…. en ayant bien refermé le sac avant.

Elles se conservent 8 à 10 jours au frais. A ce qu’il parait. J’ai jamais vu qu’il en restait passé 2 jours à la maison. Pour moi ce sont les seules truffes possibles au moment de Noël ❤

 

 

Etoiles au chocolat (Bredele)

Pour une petite trentaine d’étoiles :

125 g. d’amandes effilées
60 g. de chocolat noir
75 g. de sucre (+ un peu pour l’étalage)
2 cuillères à café d’eau
1 cuillères à café de rhum (ou autre)

Zéro cuisson !!

Griller les amandes 5 minutes en les remuant constamment dans une poële (sans ajouter de matières grasses). Mixer le tout. Si vous n’avez pas de robot, émincer au plus fin avec un couteau.

Prendre la pâte, en faire une boule et l’étaler sur une planche à découper préalablement recouverte d’un fin fil de sucre (comme quand on farine un plan de travail, mais avec le sucre, en fait), sur une hauteur d’1/2 cm (cartouche GB, pour le repère).

Découper au couteau ou à l’emporte-pièce et laisser « sécher » sur grille au moins une nuit (une dizaine d’heures).

Ça se conserve en boîte métal assez longtemps.

Les Bredele, ce sont les petits biscuits qu’on fait en décembre et en Alsace, traditionnellement en quantité pantagruélique pour les distribuer à Noël. Y’a pléthore de recettes, j’ai pas l’ambition de les faire tous, mais bon.

 

Tarte d’hiver (Mince Pie maison)

2 pâtes brisées
2/3 pommes selon leur taille, plutôt acidulées
2/3 poires selon leur taille
180 g. de cassonade
125 g. de beurre
180 g. de raisins secs blonds
90 g. de raisins secs de Corinthe (les bruns, hein, par opposition aux blonds)
90 g. d’écorces d’orange confite coupées en petits dés
2/3 cuillères à soupe de jus de citron (un bon « pschitt » de la petite bouteille jaune magique)
2 cuillères à café de cannelle en poudre
1 cuillère à café de noix de muscade râpée
12.5 cl. de jus de pomme
6 cl. de cognac

 

Dans une casserole, mélanger tout sauf le cognac (euh… et les pâtes brisées), porter à ébullition en remuant constamment puis baisser un peu le feu et laisser blobloter 30 minutes en remuant de temps en temps. Ça sent bon, mais d’une force ! Une fois hors du feu, ajouter le cognac et bien mélanger. On doit obtenir une sorte de mélasse épaisse.

Laisser tiédir et pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C (th. 6). L’idéal, c’est même de pouvoir faire le mélange aux fruits quelques heures avant, voire la veille, car le mélange, froid, risque moins de rendre la pâte du dessous toute ramollo.

Étaler la première pâte dans un moule à tarte, ne pas couper les bords tout de suite, la remplir du mélange aux fruits.

Couper la 2ème en bandes d’1 cm d’épaisseur grosso modo pour les assembler en croisillons. Si ça vous semble compliqué, mater les travaux manuels de votre petit frère/cousin/voisin de CP. En fait c’est faisable. Si, si. Si vraiment ça vous semble insurmontable (pffff, j’te jure), enlever une bande sur deux et les poser juste à 90° sur les autres (c’est juste *soupir*, m’enfin, je dis ça, je dis rien). Par contre, vaut mieux faire ça sur le papier cuisson, et après, remettre au frigo 15 minutes, histoire que ça soit bien ferme, comme ça, on retourne d’un geste vif, précis et gracieux l’ensemble des bandelettes d’un coup sur la pâte, et hop.

Appuyer sur le bord de la tarte pour souder les bandes au tour, badigeonner les bandes d’un jaune d’œuf battu dans 2 cuillères à soupe de lait et enfourner pour 40/45 minutes. Attention à ce que les bandes ne crament pas trop, si ça commence à trop foncer, recouvrir le tout d’une feuille d’alu.

Cette tarte apporte beaucoup de réconfort (ça va de paire avec les calories) en ces temps glacés où l’extérieur en général devient inhospitalier et où la plénitude ne peut se trouver qu’au fond du canapé devant un bon jeu/film/JT de TF1 (nan, j’déconne). On peut jouer sur les épices, sur du « tout pomme », ou du « tout poire », mettre de l’abricot sec à la place de l’orange, etc, etc.

Et oui, on trouve des garnitures en pot toutes faites (chez marks & Spencer pour pas les citer), mais c’est quand même carrément pas pareil.
Une bonne recette d’hibernation !

 

 

Florentins

Pour une quinzaine/vingtaine de florentins, selon leur taille

75 g. de sucre roux
50 g. de beurre
50 g. de miel
10 cl. de crème fraîche (liquide ou non, pas grave)
150 g. d’amandes effilées
50 g. de fruits secs (ici, des cranberries)
100 g. de chocolat noir (en option!)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans une casserole, à feu vif, faire un caramel avec le beurre, le sucre, la crème et le miel. Compter 5 minutes en remuant constamment avec une cuillère en bois, pour obtenir un caramel mousseux, et arrêter la cuisson dès qu’il commence à se colorer (pour ceux munis d’un thermomètre à sucre, compter 110°C).

Retirer du feu en continuant à remuer, et dès que le caramel est « redescendu » dans la casserole, ajouter les amandes et les fruits secs. Bien mélanger, mais attention à ne pas exploser les amandes, on y va mooooooollo. Déééélicatement.

Après y’a plusieurs possibilités :

– On fait des zoulis petits tas sur une feuille de papier cuisson, on aplatit à la fourchette (la fourchette évite que ça ne colle trop, par rapport à la cuillère)

– On prend des moules à tartelettes ou à minis muffins ou à minis savarins(cf. photo) en silicone dans lequel on met en appuyant un peu une petite cuillère de pâte. Attention, il ne faut pas que ça soit trop haut, sinon, on récupère de gros rochers casse-plombages, c’est 3615AlloDentiste assuré au final.

Dans tous les cas, on enfourne 5 minutes et pis c’est tout.

En option, on peut faire fondre un peu de chocolat noir et le verser sur le dessus des florentins, ou alors leur tremper le fessier dedans, ou, si on a des moules à minis savarins, verser du chocolat dans le trou formé par les moules. Attention à ne pas trop noyer les gâteaux sous le chocolat, sinon, le goût du florentin peut être assez vite masqué.

J’ai mis des cranberries, mais on peut mettre des abricots secs coupés en petits dés, ou même ne pas mettre de fruits secs du tout (plus classique).

Ça donne des petits gâteaux à la texture très caraméleuse, qui collent un peu aux dents mais pas écœurants.

Enfin, attention, un miel tout pougnave, type marque de supermarché donnera un gâteau assez neutre, alors qu’un miel de forêt bien sombre et bien goûtu donnera beaucoup plus de personnalité (ce qui est une manière plus feutrée de dire que le goût de miel te décollera bien la gencive jusqu’aux sourcils ).

Vieux beurré breton (aka le gâteau pléonasme)

400 g. de beurre bien mou (oui, je sais, ça fait peur. Mais attendez de voir la suite)
320 g. de sucre
500 g. de farine
4 jaunes d’œufs (+1 pour dorer)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Dans un grand saladier, mettre tout en vrac et travailler à la mimine jusqu’à obtenir une belle pâte lisse (d’où l’intérêt du beurre bien mou). Inutile de préciser qu’il vaut mieux retirer ses bagues / chevalières / alliances / Power rings AVANT de s’y mettre.

Étaler à la main dans un moule à tarte beurré et fariné, pour obtenir un truc d’au moins 2 cm. d’épaisseur. Ici, mieux vaut éviter le moule silicone qui risque de faire perdre du croustillant au gâteau.

Bien lisser à la main (il ne s’étalera pas à la cuisson, donc, faut pas lésiner) et décorer avec une fourchette en formant des croisillons.

Mélanger le jaune d’œuf restant avec un peu d’eau et badigeonner allègrement, puis enfourner pour 10 minutes. Au bout de ces 10 minutes, baisser le four à 160°C (th.5/6)) et finir la cuisson pendant 20/25 minutes.

On peut le servir tiède ou froid.
Bon, alors certes, hein, c’est pas trèèèèèès diététique. Mais c’est bon.

Un truc très important, c’est la qualité du beurre. Selon que vous preniez un premier prix qui n’a plus vu de vache depuis ses vies antérieures, ou un chouette beurre en baratte de chez le fromager, votre gâteau change du tout au tout. Si vous prenez du mauvais beurre, tant pis pour vous  !!

 

Petit Brun

Pour un gâteau qui tue :

2 paquets de Petit Brun
1 mug de café serré

Crème au beurre :
250 g. de beurre bien mou
130 g. de sucre en poudre
2 œufs
200 g. de chocolat noir

Préparer la crème au beurre comme dans le Gâteau After Eight:

Mélanger le beurre bien mou avec le sucre, et une fois le mélange homogène, ajouter les œufs et le chocolat fondu.

Verser le café chaud dans une assiette creuse, et y tremper une partie des gâteaux un à un, pour ensuite les disposer sur le plat de service. On confectionne ainsi la première couche, qui donnera la forme finale.

Étaler dessus une couche généreuse de crème au beurre, et recommencer jusqu’à épuisement des munitions.

Finir par une couche de crème au beurre sur laquelle on peut faire des zigouigouis à la fourchette pour faire joli

Mettre au frais jusqu’au moment de servir (2 heures au minimum histoire que tout ça se tienne un minimum, sinon, c’est purée de biscuits mous assurée!!)

Quelques astuces pour optimiser cette recette :

Il faut bien compter ses gâteaux pour pas se retrouver avec un truc bancal au final, mais il faut prévoir tout de même quelques victimes qui ne se remettront pas du trempage.

A propos du trempage, la température du café joue beaucoup sur la solidité du gâteau au montage, trop froid les biscuits ne s’imbibent pas, et le gâteau sera un peu sec, trop chaud, ben… on peut pas les tremper sans se cramer les doigts. Pas la peine non plus de leur filer un vrai bain de siège, un pli- plouf rapide suffit.

On ne fait guère plus classique que cette recette, énormément de familles en ont une variante et pour cause : la recette originale s’appelle « Gâteau de famille » et était imprimée sur les paquets de biscuits Thé brun. Là c’est bien évidemment la version de ma mère, et bien évidemment c’est la meilleure !  Si l’histoire de cette recette  vous intéresse, allez sur le blog Une pincée d’épicurisme !

 

 

Quatre Quarts Normand

Pour 6/8 personnes

Pour un quatre quarts classique:

4 œufs
Le même poids en farine, sucre et beurre demi-sel mou (grosso modo 200 g de chaque, si vous avez la flemme de peser)
1/2 sachet de levure

Pour la version normande, ajouter :
1 bouchon de rhum (ou de calva pour faire 100 % local)
1 sachet de sucre vanillé
3/4 pommes (golden)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Tout mélanger et verser dans un moule à cake beurré et fariné, puis zou au four pour 45/50 minutes.

Attention, si vous n’avez qu’un « petit » moule à cake, et que vous voulez faire la version normande, il vaut mieux passer sur 3 œufs et leur équivalent en poids des autres ingrédients, sinon, ça risque d’être trop volumineux. Par exemple, sur la photo, y’a une base 4 œufs et 3 pommes, ben le moule à couronne c’était pas de trop !! D’habitude je l’utilise quand je double les quantités.

J’ai précisé beurre demi-sel. Je me demande pourquoi. Peut-être pour les quelques âmes égarées qui utilisent cette chose qu’on nomme le beurre doux.

Gâteau de semoule

1 l. de lait
50 g. de beurre
1 sachet de sucre vanillé
150 g. de semoule
1 bouchon de rhum
1 poignée de raisins secs (au pifomètre, ou des abricots secs coupés en petits dés)
3 œufs
150 g. de sucre

Dans une casserole, porter à feu vif et à ébullition le lait, le beurre et le sucre vanillé. Dès que les bubulles apparaissent, baisser le feu sur doux (5/10 grosso modo), verser la semoule et fouetter sans arrêt pendant 10/15 minutes. Le lait doit être absorbé et le mélange, épais, doit se décoller des bords de la casserole quand on passe le fouet.

Enlever du feu, ajouter le rhum, les raisins, mélanger et laisser refroidir tranquillou, le temps de mettre le four à préchauffer à 180 °c (th.6).

Pendant que d’un côté ça chauffe, et que de l’autre ça refroidit, fouetter les œufs et le sucre.

Ajouter ce mélange à celui de la casserole, bien mélanger au fouet et verser dans un moule à manqué, zou au four pour 30/35 minutes (le dessus doit craqueler).

On peut aussi rajouter du choco fondu dans le mélange, juste avant les œufs et le sucre, mais là, j’ai préféré faire dans le bon vieux classique.

Y’a pas mal de recettes comme ça qui sont démodées, un crumble d’avoine rhubarbe bio et cranberries équitables, c’est vachement plus hype, mais je préfère largement les recettes plus anciennes, où on hésitait pas à mettre du beurre, de la crème, de l’alcool et plein de trucs tout pas bons pour les artères comme des œufs. C’est quand même foutrement plus goûtu.

 

 

 

Gâteau fastoche aux pommes – 2

Pour 1 gâteau de 8 personnes :

4 œufs
1 boite de lait concentré sucré (397 g.)
150 g. de farine
10 cl. d’huile
1 sachet de levure chimique
4 pommes (toutes les variétés, sauf Granny)

Préchauffer le four à 180°C (th.6).

Peler et découper les pommes en morceaux.

Mélanger tous les ingrédients (les pommes en dernier).

Mettre dans un moule beurré (ou un moule en silicone).

Cuire 40/45 minutes, mais attention !! Il peut être déjà bien coloré avant la fin de la cuisson, dans ce cas, ne pas hésiter à le recouvrir d’une feuille d’alu pour les dernières 10/15 minutes au four, ça évitera le look Freddy Krueger (les griffes en moins). De toutes façons, ne pas hésiter à vérifier la cuisson à partir de 40 minutes.

Ne pas tenter de démouler dès la sortie du four, mais attendre facile 30 minutes.

Ce qui est beau avec les recettes des boites de lait concentré Nestlé, c’est qu’on est sûrs de pas se planter … c’est testé et approuvé depuis …. pffiouuuu … au moins !

Encore un gâteau fait par mon cher et tendre, d’ailleurs !

Au passage, si quelqu’un sait pourquoi les boites de lait concentré pèsent 397 g. et pas 400, je suis preneuse !!

 

 

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