Boeuf Wellington

Pour 4/6 personnes:

Un beau rôti de bœuf de 800 g.
Moutarde
400 g. de champignons de paris
1 poignée de marrons grillés (option spéciale Noël)
1 gousse d’ail
8 tranches de jambon fumé (du speck, c’est nickel)
1 ou 2 pâtes feuilletées

Dans une grande poêle avec une dose conséquente de beurre, faire revenir le bœuf préalablement salé et poivré 3 minutes de chaque côté, qu’il soit bien saisi, le badigeonner de moutarde et le laisser refroidir en dehors de la poêle (pour pas qu’il marine dans son jus).

Dans un robot, mixer les champignons nettoyés, les éventuels marrons et l’ail. Il faut obtenir une pâte lisse, qu’on va faire revenir dans une poêle chaude, sans gras supplémentaire, une dizaine de minutes histoire de réhausser le goût et de « sécher » un peu tout ça. Il faut une pâte assez ferme pour être étalée sans s’étaler Ça semble space dit comme ça, mais en le faisant, ça devient évident. Si, si ! La laisser refroidir également. Si vous goûtez et que ça vous semble fâdâsse, pas d’inquiétude, tout les goûts ressortiront à la cuisson finale.

Étaler du cellofrais sur une table ou un plan de travail et disposer les tranches de jambon de manière à former un rectangle qui pourra envelopper le rôti, avec un peu de marge, même (grand, le rectangle, donc).

Sur le jambon, étaler la préparation aux champignons en laissant 2 cm de chaque côté des tranches pour faire la jointure.

Poser le rôti au milieu du rectangle, et en s’aidant du cellofrais, l’entourer du jambon+champis en serrant bien. Ne pas hésiter à remettre du cellofrais pour bien sceller la bête, et hop, au frigo.

La bonne nouvelle, c’est qu’à partir de maintenant, ça peut passer une nuit au frais, ce qui laisse donc la dite nuit pour nettoyer la cuisine. Faudra bien ça.

Le lendemain, ou une heure après si vous avez très faim/ vous êtes charrette, préchauffer le four à 180°C (th.6), et renouveler l’opération « papillotage », mais cette fois avec la pâte feuilletée, de façon à former une croûte bien hermétique.

Avec les petits bouts de pâte qui restent, ne pas hésiter à faire des décors et autres zigouigouis sur la pâte (l’emporte-pièce est ton ami).

Badigeonner d’un jeune d’œuf battu dans un peu d’eau, et au four pour 40 minutes.

Servir dès la sortie du four ! Ça se sert avec à peu près ce qu’on veut à base de patates

Plat principal du réveillon, d’après l’inénarrable Gordon Ramsay, je vais pas mentir, c’est vraiment plus de boulot que d’habitude. Entre ça et l’entrée, tous deux préparés la veille, la cuisine ressemblait à un champ de mines (d’où l’utilité de faire la veille justement). Et, même si ça semble évident, je tiens à le préciser, le bœuf, il venait pas du monop, je l’avais commandé chez mon boucher que j’aime qui m’avait ligoté un bout de barbaque de 2 kilos avec amour, dextérité et ficelle. Dans Artisanat, y’a Art .

En tout cas, au final, un god’damn’fuckin’ bon plat de Noël qui en jette à l’œil et derrière la cravate

(La photo a été faite à l’arrache, je voulais pas servir froid )

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