Curly de veau

4 escalopes de veau
2 grosses cuillères à soupe de farine
1 œuf
1 sachet de Curly

Beurre+huile pour la poêle

Avant d’ouvrir le sachet de Curly, le pétrir sadiquement jusqu’à ne plus sentir de morceaux intacts sous les doigts. On peut accélérer le processus en roulant une bouteille dessus … Ou le laisser à son cher et tendre pour qu’il passe ses nerfs dessus entre deux échecs sur un boss récalcitrant.

Préparer 3 petites assiettes, dans la 1ère mettre de la farine, dans la 2ème l’œuf battu (avec un peu de sel et de poivre), et dans la troisième les miettes de curly (une couche épaisse).

Faire chauffer un peu de beurre et d’huile dans la poêle.

Pendant ce temps, et seulement une fois que tout est prêt, préparer les escalopes (parce qu’une fois qu’on a commencé, on a les mains bien pleines d’œuf et de curly, pas pratique pour verser de l’huile, ou déplacer quoi que ce soit).

Étaler l’escalope dans la farine en appuyant un peu dessus, histoire de bien la recouvrir, puis, la passer dans l’œuf battu et enfin lui faire faire des pirouettes dans les curly jusqu’à ce qu’elle soit bien recouverte d’une couche épaisse.

Et zou, dans la poêle à feu moyen (6/10) pour 3 minutes recto, 3 minutes verso. Et on sert dans la foulée.

J’ai chopé l’idée des curly explosés en remplacement de la chapelure classique de l’escalope milanaise dans le troisième volume des Recettes Inavouables sur lequel je me suis précipitée dès sa sortie. Même si certaines recettes/astuces sont vues et revues, ça reste un bouquin de cuisine très sympa … même si leur recette de petit brun ne vaut pas celle de ma môman, d’ailleurs ça sera certainement un des prochaines recettes.

Poulet à l’abricot épicé

Pour 4 personnes

4 gros blancs de poulet
1/2 pot de confiture d’abricots
1 très sérieuse dose de poivre (concassé si possible, ou au moulin)
1 p’tit peu de beurre

En option : noix de muscade moulue, tabasco (utilisés lors du test)

Faire revenir à la poêle sur feu moyen à vif (7 sur 10 sur ma table de cuisson)dans un peu de beurre les blancs de poulet, 3/4 minutes de chaque côté jusqu’à ce qu’ils soient un peu colorés.

Pendant la cuisson, mélanger la confiture d’abricots au poivre et aux autres épices. Ma confiture étant un peu épaisse, je l’ai mise 20 secondes au cro-ondes, et après j’ai dosé le poivre et les autres épices au pif, en en rajoutant jusqu’à ce que je sois contente du résultat (hot, hot, hot!). L’avantage de la confiture « chauffée », c’est déjà qu’elle s’étale mieux, et que, pour tester le niveau d’épices, comme on est déjà plus proche de la température finale, donc on risque moins la mauvaise surprise sur le plat fini.

Sortir les blancs de la poêle, les piquer à la fourchette ou au cure-dents (pour que le glaçage pénètre mieux) et les badigeonner généreusement avec la moitié de la confiture customisée.

Remettre sur la poêle à feu plus doux (5 sur 10) pour 5 bonnes minutes, les retourner délicatement et étaler le reste de la confiture sur la 2ème face des blancs. Laisser finir la cuisson 5 minutes, toujours à feu tranquillou. Il faut juste éviter que le jus de cuisson ne caramélise trop.

Servir tout de suite, avec les légumes de votre choix. J’ai opté pour des haricots surgelés précuits, ça faisait ça de moins à gérer à côté de la poêle !

Pour les sceptiques, ça ne donne pas un sucré-salé trop explosif, c’est assez délicat même, et ça conserve tout le moelleux du blanc de poulet sur la cuisson. Et surtout, ça claque pas mal, pour très peu d’efforts, mais je le referais probablement en coupant les blancs en morceaux avant les badigeons !

Chaussons au fromage de fâgnâsse

Pour 2 personnes :

1 pâte feuilletée
6 portions de fromage …enfin fromage … vache qui rit, boursin en portions, société, carré frais, kiri …. du fromage de cantoche, quoi!
1 jaune d’œuf
3 cuillères à soupe d’eau

Préchauffer le four à 210°C (th.7).

Découper la pâte feuilletée en 6 parts et sur chaque part, placer une portion de fromage (… précision tout de même… SANS le papier d’alu) et l’emmailloter délicatement.

Badigeonner le dessus des chaussons avec le jaune d’œuf battu avec l’eau et enfourner 10/12 minutes (sur plaque avec le papier cuisson de la pâte feuilletée). Les chaussons doivent être dorées mais pas trop cuits non plus, à vous de voir.

A servir chaud, avec une salade.

Variations à l’infini et selon l’humeur, si on a que des kiris, on peut les saupoudrer de curry, ou de persillade avant de les chaussonner. On peut aussi mettre du « vrai » fromage! En tout cas, ça dépanne bien, ça se fait en trois minutes chrono (le four est même pas encore chaud quand on a tout préparé!) et ça se laisse manger, le dessus est croustillant et l’intérieur bien fondant, mais pas fondu, je précise, j’étais étonnée que ça coule pas plus que ça à la dégustation, en fait, ça se tient plutôt bien ! Là, y’avait du société, de la vache qui rit et du bridelight emmental (la caution morale à deux balles « Ouh chéri, c’est du light » ).

Y’a encore ma douce moitié qui me dit qu’avec ces proportions-là, ça fait qu’une entrée … J’aurais pas dû lui dire qu’il y avait du light dedans, ça l’a perturbé…

 

Barbare de poisson

Pour 1 personne :

4 bâtonnets de colin ou de cabillaud panés surgelés

2 cuillères de sauce tartare toute faite

Sel, poivre, persil (et pis câpres, olives, oignons si vous voulez)

Cuire au four, selon les indications de la boite, les bâtonnets (en gros, 10 minutes dans un four préchauffé à 200 °C – th.7).

Les couper en p’tits morceaux et les laisser refroidir tranquillou dans une assiette.

Mettre dans un bol, ajouter la sauce tartare, saler, poivre et ajouter les épices désirées.

Mettre 1/4 d’heure au frigo pour que ça soit frais, mais pas trop longtemps, sinon, la panure devient ramollo.

Servir frais, avec de la salade si on veut avoir bonne conscience (genre …).

J’ai chopé cette recette dans les nouvelles recettes inavouables , de saine lecture s’il en est, qui dédramatise bien la cuisine et le pataquès que l’on peut s’en faire

Niveau dosage, y’a ma douce et tendre moitié qui me hurle dans l’oreille que ça va pour une entrée, mais que si on mange que ça, faut pas déconner, non mais oh, faut doubler facile, parce que là, non vraiment, c’est pas possible (je cite ).

Tarte Crabestragon

  • 1 pâte brisée
  • 450 g de chair de crabe (frais si possible, sinon, en boîte mais très très bien égouttée, genre mise dans la passoire et écrasée avec de petits poings rageurs, au minimum)
  • 30 cl. de crème fraîche
  • 1 bonne cuillère à soupe de moutarde (si possible, la mi-ancienne, mi-neuve de maille, s’appelle pas « fins gourmets » pour rien, celle-ci)
  • 2 grosses cuillères à soupe de parmesan
  • 1 citron
  • 1 demi-botte d’estragon (ou 1/4 de boite d’estragon surgelé)
  • 2 oeufs
  • sel, poivre

Préchauffer le four à 180 °C (th. 6).

Cuire la pâte à blanc, recouverte de papier d’aluminium pour qu’elle ne dore pas (l’astuce, c’est de recouvrir de près la pâte de papier d’alu, et de lester avec du riz ou des noyaux d’abricot), 15/20 minutes.

Pendant la cuisson de la pâte, dans un saladier, mélanger tous les ingrédients. Je précise tout de même qu’on ne met pas le citron tel quel, mais qu’on met dans le mélange le zeste et le jus . Si on utilise de la chair de crabe fraiche, attention aux petits bouts de cartilage ou de carapace !

Saler, poivrer, rajouter ce qui vous chante (perso, je mets un peu de tabasco vert pour relever le tout), mettre dans le fond de tarte précuit et retour au four pour 35 à 40 minutes.

C’est meilleur froid, car, chaud ou tiède, le goût du crabe est masqué par l’estragon.

Bon, c’est sûr, la chair de crabe, ça sent pas la crise, mais on peut remplacer par du haddock émietté, voire du thon en boîte (mais là, en fait ça n’a plus grand chose à voir avec la recette de base…).

Tourte au poulet

Pour 4 personnes

  • 300 g. de blanc de poulet (2 gros blancs)
  • 200 g. de petits champignons de Paris
  • 300 g. de petits oignons
  • 80 cl. de bouillon de poulet/volaille
  • 50 g. de beurre
  • 50 g. de farine
  • 10 cl. de crème fraîche
  • 2 pâtes brisées
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 cuillère à soupe de thym

Préchauffer le four à 200 °C (th. 7).

Porter le bouillon à petite ébullition. Y faire pocher les blancs de poulet entiers 10 minutes. Retirer les blancs, les couper en petits morceaux et les mettre dans un saladier. Dans le bouillon, mettre les oignons (si vous n’avez pas trouvé de petits oignons – 2/3 cm de diamètre – vous pouvez couper les oignons en 4 ou 6) pour 4 minutes puis ajouter les champignons (même principe que pour les oignons) pour 5 minutes. A l’aide d’un égouttoir, retirer les légumes et les mettre dans le saladier avec le poulet.

Monter le feu sous la casserole, ajouter le thym et laisser réduire jusqu’à 30 cl. Pour surveiller le volume, perso, je reverse régulièrement le bouillon dans mon verre doseur. Une fois arrivé à 30 cl. en réduction, reverser le bouillon dans le verre doseur et le mettre de coté.

Dans la casserole, faire fondre le beurre à feu moyen , puis ajouter la farine et travailler le tout jusqu’à ce qu’on ait une pâte homogène, texture proche du PlayDoh (c’est ce qu’on appelle un roux, ça sert de base notamment à la béchamel, dans ce cas, on ajoute du lait au fur et à mesure), puis verser petit à petit le bouillon sans cesser de remuer, jusqu’à obtenir une belle pâte lisse et épaisse qui se détache des bords de la casserole (ça se fait assez vite, pas plus de 3 minutes), ajouter la crème, bien mélanger et verser la pâte obtenue sur le mélange poulet-oignons-champignons et bien mélanger.

Laisser refroidir tranquillou, le temps d’étaler dans un plat à tarte la 1ère pâte brisée. Y répartir de façon uniforme la préparation et recouvrir de la 2ème pâte brisée. Bien souder les bords, par exemple en retournant les pâtes ensemble de manière à faire un petit boudin, qu’on fixe en appuyant dessus avec le dos d’une fourchette (en plus, ça fait joli ).

Faire un petit trou au centre et y glisser un rouleau fait avec un morceau du papier cuisson des pâtes, pour que la vapeur puisse s’échapper pendant la cuisson. Badigeonner généreusement avec le jaune d’oeuf battu dans 3 cuillères à soupe d’eau, parsemer le dessus de la pâte de quelques grains de gros sel et enfourner 35 minutes.

J’ai chopé cette recette dans un bouquin de Gordon Ramsay, un chef écossais connu pour ponctuer toutes ses phrases de « fuck« , je n’ai donc pas, pour des soucis de bienséance, retranscrit la recette au mot près !

La tourte obtenue est bien crémeuse, et pas trop étouffante, on peut l’accompagner d’une salade bien sûr, mais je trouve qu’elle se suffit à elle-même. Faut juste compter 3/4 d’heure pour la préparer (la réduction de bouillon est assez longue, entre autres).

Langouste sauce vanille

Pour 4 personnes:

  • 4 queues de langouste
  • 30 cl. de vin blanc
  • 10 cl de vinaigre de vin blanc (ou de cidre, ou de xérès)
  • 200 g. de beurre
  • 2/3 gousses de vanille
  • Poivre
  • Huile

Préchauffer le four à fond les manettes (270 °c).

Dans une casserole à feu vif, faire réduire le vin et le vinaigre jusqu’à ne plus avoir qu’un fond d’un demi centimètre à peine (à peu près 5 cl.). Cette partie-là de la recette fouette sévère (en plus ça prend facile 1/2 heure), y’a des vapeurs vinaigrées dans la cuisine qui font craindre le pire pour le résultat final et l’odeur qu’on va garder dans les cheveux, mais faut pas flipper, c’est normal. Cependant, comme on peut le faire à l’avance, mieux vaut ne pas se priver et faire ça la veille ou le matin, histoire de pas faire peur aux convives .

Réchauffer à feu doux la bouillabaisse de sorcière en y mettant la vanille. Si vous avez pu choper de belles gousses bien fraiches, les couper dans le sens de la longueur, et avec un couteau, récupérer toutes les graines en grattant bien et mettre ça dans la casserole. Sinon, il faut les couper dans la longueur et les mettre directo dans la mixture, mais là, ça nécessitera de filtrer la sauce au final. C’est plus chiant, donc beware of the gousses.

Au bout d’une minute ou deux (dès que c’est chaud), y jeter le beurre coupé en petits morceaux et fouetter avec énergie et l’instrument adéquat (aka le fouet) jusqu’à obtenir une belle sauce homogène. Poivrer un peu, et laisser reposer sur feu très doux pendant que vous faites leur fête aux langoustes.

Couper les langoustes en 2 dans le sens de la longueur (couteau type machette requis ou gros ciseau spécial) et les placer, chair vers le bas, dans un plat allant au four au fond duquel vous aurez mis 2 cuillères à soupe d’huile pour éviter qu’elles n’accrochent, puis enfourner pour 6/7 minutes (plus bien évidemment si vous avez utilisé des queues de langouste surgelées).

Vous pouvez servir ça avec du riz, ça le fait pas mal.

Vous avez sans doute remarqué que c’était un peu plus complexe que d’habitude, mais bon, quoi, c’est Noël, on peut faire un effort

Ouiche Lorraine

  • 1 pâte feuilletée
  • 2 oeufs
  • 1 petit pot (20 cl.) de crème fraîche épaisse
  • 250 g. de jambon
  • 150 g. d’emmenthal râpé (ou de comté, on va pas chipoter… du râpé quoi)
  • Sel, poivre et une lampée de sauce Worcestershire

Préchauffer le four à 200 ° C (th. 7).

Étaler la pâte feuilletée dans un moule à tarte.

Dans un saladier, battre les oeufs et ajouter la crème. Ajouter le jambon coupé en petits morceaux et le râpé (en gardant une petite poignée à part). Saler, poivrer (attention, si vous mettez un ingrédient naturellement salé type bacon, ou saumon, inutile d’en rajouter).

Verser le tout dans le fond de tarte, parsemer le dessus du reste de fromage, et enfourner pour 25 minutes environ.

La ouiche doit être bien dorée et une pointe de couteau plantée au milieu doit ressortir sans « pâte » collée dessus (il ne faut pas attendre que la pointe soit sèche, sinon, vous aurez un frisbee au jambon à manger).

Bien sûr, la lorraine, c’est la base, il ne faut pas hésiter à varier ce qu’on met dedans, en gardant toujours au moins 75 g. de fromage râpé pour la texture finale. On peut aussi la faire version petit four salé dans des mini-moules en coupant bien le jambon en très petits morceaux (cf. photo). Mais sinon, saumon, poulet, bacon, épinards, coquilles saint jacques, tout fromage… Tout est bon sur cette base-là. Enfin, bon, pas « tout », une fois j’ai essayé de mettre un reste de chili dedans, pour le fun, au final on aurait dit un truc déjà mangé .

Sachant qu’une pâte feuilletée, ça se congèle très bien, et que la crème fraîche se garde quasiment un mandat de pape au frigo, c’est pas compliqué d’avoir sous la main ce qu’il faut pour se dépanner d’une ouiche digne d’une bonne auberge.

Tarte saumon-kiwi

Pour une tarte de 6 personnes:

  • 1 pâte feuilletée
  • 250/300 g de saumon fumé
  • 4 gros kiwis
  • 3 oeufs
  • 1 brique de crème liquide (20 cl).

Préchauffer le four à 180 ° C (th.6).

Précuire à blanc le fond de tarte (en piquant bien la pâte et si possible en mettant dedans des noyaux de fruits ou des haricots secs pour éviter qu’elle ne gonfle trop : et si elle gonfle quand même, la gourgandine, ne pas hésiter à lui piquer les fesses à la fourchette pour lui apprendre les bonnes manières) 10 minutes.

Sortir le fond de tarte du four et y étaler les kiwis épluchés et coupés en tranches d’1/2 cm d’épaisseur, puis le saumon coupé en lanières.

Dans un grand bol, mélanger la crème et les oeufs. Quand on fait ce type de mélange pour une tarte salée, en temps normal il ne faut pas hésiter à saler et poivrer généreusement, épicer et mettre tout ce qui passe par la tête comme herbes ou aromates. Là, à cause de la présence de saumon fumé, surtout, surtout ne pas saler !! Pour les autres p’tites choses à mettre dedans, c’est comme vous le sentez, perso, j’ai fait sobre : poivre et 3 gouttes de tabasco vert.

Verser délicatement le mélange sur la tarte en essayant de bien recouvrir tous les ingrédients et zou, au four 20/25 minutes.

Elle peut se manger tiède, mais les goûts ressortent plus si elle est servie froide.

Taboulé au chou

Pour 4 personnes

  • 1/2 chou fleur
  • 3 tomates
  • 1/2 oignon
  • 1/2 bouquet de persil
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Quelques feuilles de menthe
  • Jus d’un citron
  • Sel, poivre

Râper le chou fleur et verser immédiatement dessus le jus de citron pour éviter qu’il noircisse.

Ajouter les tomates et l’oignon émincé, puis le persil et la menthe hachés.

Ajouter l’huile d’olive, saler, poivrer, bien mélanger, et mettre au frigo minimum une heure.

Comme un « vrai » taboulé, ça se mange très frais !! C’est plus léger que le classique, le goût du chou est assez léger et c’est très très croquant, perso je préfère ça à celui avec semoule.

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