Tatin d’échalotes

Pour 4 personnes :

1 pâte feuilletée
500 g. d’échalotes
50g. de sucre
50 g. + 25 g. de beurre
3 cl. de vinaigre balsamique
huile d’olive
sucre
Pour une déco qui claque :
Lamelles de tomates confites
Un peu de chèvre type bûche
Du thym frais

Préchauffer le four à 200°C (th.6/7).

Blanchir les échalotes. Pour cela, les mettre en entier, peau comprise, dans un grand volume d’eau bouillante pour 30 secondes puis les refroidir en les passant sous l’eau froide. Puis, les éplucher et les couper en 2 dans la longueur (l’échalote est normalement constituée de 2 bulbes, il suffit de les séparer).

Dans une grande poêle, faire chauffer 25 g. de beurre avec 3 cuillères à soupe d’huile d’olive et y faire revenir sans trop les secouer les échalotes avec 2 cuillères à soupe de sucre, environ 10 minutes, qu’elles soient dorées.

Dans une casserole, faire un caramel avec le sucre et 50 g. de beurre. Dès qu’on a une belle coloration (terracotta, en VO, mais je suis pas sûre que ça parle à la majorité … On va dire blond-roux ! ), ajouter le balsamique et bien remuer jusqu’à ce que ce soit parfaitement homogène. Ça devient très sombre, quasiment noir, mais pas de panique, c’est normal. Verser ce caramel dans le plat (à manqué ou à tarte) qui servira à la cuisson.

Disposer les échalotes, côté rond vers le fond, dans le plat en laissant facile 2 cm. de libres sur les bords. A partir de là, on peut laisser reposer, soit le temps que tout soit bien à température, soit une nuit. Poser la pâte feuilletée en essayant d’éviter les bulles sur toute la surface, tasser doucement sur les bords (sinon, gare aux splachs de caramel-au-vinaigre-qui-tâche-et-qui-sent-fort), et enfourner pour 30/35 minutes.

A la sortie du four, retourner rapidement sur le plat de service mais sans précipitation pour éviter les graffitis au caramel sur les murs.

Disposer les tomates, des petits morceaux de chèvre et quelques feuilles de thym sur la tarte et servir pendant que c’est chaud.

Cette entrée, intégralement réalisée par Darling (mâtin, quel homme!!), est une recette de Gordon Ramsay (notre chouchou et muse officielle du réveillon), et est finalement moins compliquée que la recette ne le laisse supposer. Je crois que j’ai traumatisé Darling à lui tourner derrière pour surveiller son caramel, la disposition des échalotes, une vraie mouche du coche !! En tout cas il a assuré, en goût, c’est fin et très original, à l’œil c’est très joli et ça faisait une entrée parfaite

 

 

Biscuits apéro rapido au Comté

Pour une quarantaine de biscuits :

100 g. de comté fruité râpé
100 g. de beurre mou
100 g. de farine
1 cuillère à soupe d’eau
Poivre
1 œuf
Graines de sésame, paprika, carvi …
Mélanger la farine au fromage, ajouter le beurre mou, le poivre et l’eau et pétrir jusqu’à obtenir une belle boule de pâte. A la main, ça allait nettement mieux qu’à la fourchette, ça n’a pas pris 5 minutes.

Laisser reposer 1/2 heure, et pendant ce temps, préchauffer le four à 180°C (th.6).

Sur une planche farinée, étaler la pâte sur 1/2 cm. de haut et découper à l’emporte pièce (ou au couteau).

Disposer les biscuits sur une feuille de papier cuisson, badigeonner avec l’œuf battu et parsemer avec des graines de sésame, du paprika, du curry …

Cuire 12/14 minutes, ils vont gonfler dans le four, ils doivent être bien dorés et servis chauds !! Sur la photo, c’est la première fournée, un brin pâlote, j’ai cuit les suivantes un peu plus.

En ce moment, je pille littéralement le blog « Du miel et du sel », il faut dire que jusqu’à présent, c’est un sans faute ! C’est super rapide à faire, j’avais préparé la pâte en rentrant du boulot et j’ai cuit les fournées au fur et à mesure de la soirée, c’était tip top ! Chez nous, c’est le sésame qui a le mieux marché (un mélange de graines noires et blanches), j’essayerais probablement de remplacer la cuillère d’eau par une cuillère de sauce Worcestershire la prochaine fois

Peu d’ingrédients, rapide, goûtu, customisable (la prochaine fois, je dégaine l’emporte pièces Batman), à garder précieusement pour sauver l’apéro !

 

 

Cak’tain Tsubasa (Olive et Tom’ates)

3 œufs
180 g. de farine
7 cl. d’huile (mélange huile neutre et huile d’olive)
12.5 cl. de lait
150 g. de gruyère
1 sachet de levure
1 petit pot de concentré de tomates (rayon sauces tomates, généralement à hauteur de playmobil)
1 petit pot de tapenade d’olives noires
Sel, poivre
Préchauffer le four 180°C (Th. 6).

Mélanger tous les ingrédients hors tapenade et tomate, puis séparer à peu près en 2 dans des bols.

Dans un bol ajouter la tapenade, dans l’autre la tomate, et bien mélanger chaque contenu.

Verser cuillère par cuillère en alternant chaque mélange dans un moule à cake beurré et fariné (ou en silicone). Une fois les 2 bols vidés, passer un petit coup de cuillère dans le moule pour faire de jolis motifs marbrés.

Enfourner pour 45 minutes.

Couper en tranches psychédéliques pour servir à l’apéro, par exemple.

C’est une simple variation sur la base de cake salé, avec un peu moins d’huile et un peu plus de farine pour compenser la tapenade, en tout cas visuellement, ça fait son effet, et (ce qui ne gâte rien) c’est loin d’être dégueu !!

Soupe Brocolis et Chèvre

Pour 2 personnes :

500 g. de fleurettes de brocolis
40 cl. d’eau
1 chèvre
15/20 g d’amandes effilées (2 grosses pincées)
sel, poivre, noix de muscade

 

Dans l’eau portée à ébullition (dans une casserole), jeter les brocolis et les faire cuire 5 minutes (ou 10 s’ils sont surgelés) jusqu’à ce qu’ils soient facilement transperçables avec un couteau.

Les égoutter (en gardant l’eau de cuisson) et les passer au robot. Rajouter au fur et à mesure de l’eau de cuisson jusqu’à obtenir la consistance voulue.

Saler, poivrer, muscader.

Faire griller à sec les amandes et les mettre de côté.

Verser dans des ramequins dans lequel on aura disposé le chèvre (la forme, ici, est faite avec un emporte pièce, mais on peut faire des découpes au couteau), mettre un tour de moulin à poivre et répartir les amandes.

Et servir tout de suite !

Pour le chèvre, mon cher et tendre s’est dévoué, j’en avais ramené 3, pour voir ce qui irait le mieux dans ce plat : résultat des courses, pas du frais, « frais », car pas assez de goût, pas du hardcore non plus, parce que déjà , ça se découpe pas et c’est pas joli (Si. Ça compte). Le mieux, c’est un chèvre de consistance « bûche » (le machin sous vide en supermarché, ça le fait tout à fait).

Chaussons au fromage de fâgnâsse

Pour 2 personnes :

1 pâte feuilletée
6 portions de fromage …enfin fromage … vache qui rit, boursin en portions, société, carré frais, kiri …. du fromage de cantoche, quoi!
1 jaune d’œuf
3 cuillères à soupe d’eau

Préchauffer le four à 210°C (th.7).

Découper la pâte feuilletée en 6 parts et sur chaque part, placer une portion de fromage (… précision tout de même… SANS le papier d’alu) et l’emmailloter délicatement.

Badigeonner le dessus des chaussons avec le jaune d’œuf battu avec l’eau et enfourner 10/12 minutes (sur plaque avec le papier cuisson de la pâte feuilletée). Les chaussons doivent être dorées mais pas trop cuits non plus, à vous de voir.

A servir chaud, avec une salade.

Variations à l’infini et selon l’humeur, si on a que des kiris, on peut les saupoudrer de curry, ou de persillade avant de les chaussonner. On peut aussi mettre du « vrai » fromage! En tout cas, ça dépanne bien, ça se fait en trois minutes chrono (le four est même pas encore chaud quand on a tout préparé!) et ça se laisse manger, le dessus est croustillant et l’intérieur bien fondant, mais pas fondu, je précise, j’étais étonnée que ça coule pas plus que ça à la dégustation, en fait, ça se tient plutôt bien ! Là, y’avait du société, de la vache qui rit et du bridelight emmental (la caution morale à deux balles « Ouh chéri, c’est du light » ).

Y’a encore ma douce moitié qui me dit qu’avec ces proportions-là, ça fait qu’une entrée … J’aurais pas dû lui dire qu’il y avait du light dedans, ça l’a perturbé…

 

Taboulé au chou

Pour 4 personnes

  • 1/2 chou fleur
  • 3 tomates
  • 1/2 oignon
  • 1/2 bouquet de persil
  • 4 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • Quelques feuilles de menthe
  • Jus d’un citron
  • Sel, poivre

Râper le chou fleur et verser immédiatement dessus le jus de citron pour éviter qu’il noircisse.

Ajouter les tomates et l’oignon émincé, puis le persil et la menthe hachés.

Ajouter l’huile d’olive, saler, poivrer, bien mélanger, et mettre au frigo minimum une heure.

Comme un « vrai » taboulé, ça se mange très frais !! C’est plus léger que le classique, le goût du chou est assez léger et c’est très très croquant, perso je préfère ça à celui avec semoule.

Pain à la bière

  • 500 g. de farine
  • 1 sachet de levure chimique (de la Alsa toute bête, pas de levure boulangère)
  • 1 cuillère à café de sel
  • 1 canette de bière de 33 cl.

Mélanger la farine, le sel et la levure.

Ajouter la bière, malaxer le tout pendant 5/10 min. On doit obtenir une boule de pâte qui ne colle pas trop aux doigts. Si c’est le cas, rajouter de la farine au pifomètre.

Mettre la pâte (pas la peine de la laisser reposer) dans un moule à cake (beurré si ce n’est pas un moule silicone), et mettre au four préchauffé à 180°C pour 45 minutes.

Le pain obtenu est dense et pas mal parfumé, sans donner l’impression de se faire des tartines de Duff, ça va super bien avec du fromage ou de la charcuterie, et il se garde quelques jours enveloppé dans un torchon. C’est sûr que pour de la tartine Nutella, c’est pas forcément le pain le plus adéquat, mais le goût est suffisamment neutre pour passer avec la plupart des plats.

Pas de levée, pas de pétrissage de malade, et pas besoin de machine à pain, c’est le dépannage ultime quand on a plus de pain, pas de monnaie … ou qu’il est trop tard pour trouver une boulangerie ouverte !

Gnocchis on ze block

Par personne :

  • 100 g. de farine
  • 100 g. de fromage blanc
  • Sel, poivre

Mélanger la farine et le fromage blanc, saler, poivrer, pour obtenir une boule de pâte, de la consistance approximative d’une pâte à tarte.

Faire bouillir une grande casserole d’eau (avec un bouillon cube, ou un filet d’huile d’olive).

A la main, former de petites boules de pâte et les jeter dans la casserole.

Au fur et à mesure que les gnocchis remontent, les enlever et les garder au chaud.

Cette base se prépare après comme des pâtes cuites, on peut les servir avec un pesto, une sauce tomate, de la crème, en accompagnement ou en plat principal. Par exemple, sur la photo, je fais revenir au préalable des lardons et des croûtons, et j’ajoute dans la poêle au dernier moment les gnocchis que je fais revenir.  Parce que faut avouer que, juste nature, c’est goûtu comme du carton.

Ca s’adapte à pas mal de variantes, et surtout ça prend montre en main 5 minutes (le plus long, c’est de faire bouillir l’eau, sérieusement), avec 2 ingrédients, c’est le plat de secours par excellence.

Cette recette n’est absolument pas italienne comme pourrait le faire croire le terme de gnocchis, ni même anglaise comme pourrait le faire croire l’emploi d’un Boys Band british, mais alsacienne à la base. Mais le jeu de mots était trop tentant.

#Jedonnetoutsurletitreetlaphoto

Tartatouille

  • 1 pâte brisée
  • 1 boite de ratatouille(500/600 g.)
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche
  • 7 oeufs
  • 1 peu de Tabasco, de sauce Worcestershire, sel, poivre

Préchauffer le four 180°C, th. 7.

Dans un saladier, mélanger la ratatouille, la crème fraîche, 1 oeuf et assaisonner avec le Tabasco (et autres, selon goût).
Verser la préparation dans la pâte brisée étalée dans un plat à tarte et enfourner pour 30 minutes.
Sortir le plat du four, creuser 6 trous dans la préparation à la ratatouille à l’aide d’une cuillère, et verser délicatement un oeuf dans chaque trou, sans crever les jaunes. Saler, poivrer.
Ré-enfourner pour 10 minutes (un peu moins pour avoir un jaune d’oeuf coulant, un peu plus pour du jaune très ferme. Là, le jaune sera mollet).

En cuisant, les oeufs forment une couche opaque sur la tarte, ce qui lui donne un aspect assez original. Par contre, inutile d’essayer de couper 8 parts là-dedans sans servir du gloubiboulga. C’est 6 parts, point à la ligne.

On a donc un plat végétarien. Pour ceux chez qui c’est un gros mot, on peut rajouter des dés de jambon à la préparation de ratatouille ! En tout cas c’est un bon plat complet bien réconfortant ❤

Hé, sinon, il est pas chiadé le choix du perso pour la photo, hein ?

Tarte à l’oignon

  • 1 pâte brisée
  • 750 g. d’oignons
  • Une vingtaine d’olives noires dénoyautées

Préchauffer le four 200 ° C / th.7.

Émincer les oignons et les faire dorer à la poêle avec une dose de beurre conséquente jusqu’à ce qu’ils soient bien fondants.
Hors du feu, ajouter les olives grossièrement découpées.
Verser le tout dans la pâte brisée (préalablement étalée dans un moule à tarte, faut-il le préciser? On me dit que oui).
Enfourner le tout pour 15 à 20 minutes.
Se mange chaud, tiède ou froid (pas contrariant, le truc).

Si comme moi, vous ne pouvez pas émincer les oignons sans pleurer toutes les larmes de votre corps, deux solutions:

  • Vous enfilez des lunettes de natation, vous avez l’air con, certes, vous aurez peut-être les marques des lunettes sur la tronche, certes, mais vous aurez pas pleuré;
  • Vous achetez de l’oignon émincé surgelé, le prix est pas énormément supérieur à celui des oignons frais, on perd en goût cependant. Mais si vous avez l’intention de draguer en présentant ce plat, ça risque de s’avérer indispensable.

Après, on peut discuter de l’intérêt stratégique de servir de l’oignon pour draguer … ou de ses effets désastreux sur l’effet de serre. C’est un autre débat.

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